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Limites et dangers de l'action du pape

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Lorsque les transmissions d’informations faites depuis le Vatican vers les gouvernements Belge, néerlandais et français seront interceptés et décodées par les allemands et les italiens, la {{Citation|prétendue}} neutralité Vaticane ne sera plus défendable face aux dictatures fascistes, et leur attitude vis à vis du Saint-Siège sera plus agressive. Pie XII qui tentait de convaincre Mussolini de rester neutre dans la guerre perdra toute crédibilité face au dirigeant italien et sera l’objet d’une violente réaction des fascistes<ref group=A name=p401/>{{,}}<ref group=N>La voiture du pape, qui se rendait dans la ville de Rome pour célébrer une messe fut attaquée et cernée par des fasciste qui criaient {{Citation|Mort au pape!}}. Les kiosques vendant le journal l'[[Osservatore Romano]] furent attaqué, les prêtres dans les rues insultés.</ref>. Et comme le souligne Mark Riebling concernant les informations transmise à Londres et Paris d’une offensive imminente en mai 1940, {{Citation|trahir les desseins de Hitler envers Paris et Londres<ref group=N>Paris et Londres avaient déclaré la guerre à Hitler, c’était une situation différente que de notifier les Pays-Bas et la Belgique, qui étaient neutres, d’une attaque à venir qui violerait leur neutralité.</ref> signifiait que l’on prenait parti dons le conflit mondial}}<ref group=R name=p171/>.
Lorsque les transmissions d’informations faites depuis le Vatican vers les gouvernements Belge, néerlandais et français seront interceptés et décodées par les allemands et les italiens, la {{Citation|prétendue}} neutralité Vaticane ne sera plus défendable face aux dictatures fascistes, et leur attitude vis à vis du Saint-Siège sera plus agressive. Pie XII qui tentait de convaincre Mussolini de rester neutre dans la guerre perdra toute crédibilité face au dirigeant italien et sera l’objet d’une violente réaction des fascistes<ref group=A name=p401/>{{,}}<ref group=N>La voiture du pape, qui se rendait dans la ville de Rome pour célébrer une messe fut attaquée et cernée par des fasciste qui criaient {{Citation|Mort au pape!}}. Les kiosques vendant le journal l'[[Osservatore Romano]] furent attaqué, les prêtres dans les rues insultés.</ref>. Et comme le souligne Mark Riebling concernant les informations transmise à Londres et Paris d’une offensive imminente en mai 1940, {{Citation|trahir les desseins de Hitler envers Paris et Londres<ref group=N>Paris et Londres avaient déclaré la guerre à Hitler, c’était une situation différente que de notifier les Pays-Bas et la Belgique, qui étaient neutres, d’une attaque à venir qui violerait leur neutralité.</ref> signifiait que l’on prenait parti dons le conflit mondial}}<ref group=R name=p171/>.
Après l’invasion allemande des états neutres du Bénélux, [[Pie XII]] fait publier ses condoléances aux souverains de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg, dans un article de l’Observatore Romano qu’il rédige lui-même (en condamnant les {{Citation|cruautés}} de l’invasion, et le {{Citation|déni de toute justice}}). Cet article provoque la colère de l’Allemagne et de l’Italie. Interpellé sur ces messages par [[Dino Alfieri]], l’ambassadeur d’Italie, Pie XII répond qu’il ne serait pas intimidé par les menaces et qu’il {{Citation|ne craignait pas de tomber dans des mains hostiles ou d’aller dans un camp de concentration}}. Dans la rue, les sbires fascistes s’en prirent aux vendeurs de journaux qui diffusaient le journal du Vatican, les rouères de coup et jetèrent leurs exemplaires<ref>{{harvsp|Peter Hebblethwaite|1993|p=144}}.</ref>{{,}}<ref group=R name=p175/>.
Le gouvernement anglais ne comprend pas bien les revendications d’une résistance allemande qui accepte de rendre certains territoires conquis (la Pologne), mais pas tous (les sudètes, l’Autriche). Et la malheureuse expérience de l'[[Incident de Venlo|affairede Venlo]] en novembre 1939 (ou deux de leurs agents sont capturés par des SS) qui a ridiculisé les services anglais freine leur courage à s’engager<ref group=A name=p326/>{{,}}<ref group=D name=p68/>{{,}}<ref group=D name=p70>{{p.|69-70}}.</ref>. D’après Yvonnick Denoël<ref group=N>Il y a un désacord entre auteurs : David Alvarez écrite que {{Citation|les conversations romaines ne donnent aucun résultats et le gouvernement anglais ne parvient pas à leur faire crédit}} ({{harvsp|David Alvarez|2021|p=326}}), alors qu’Yvonnick Denoël et Mark Riebling écrivent que les britanniques finissent par accepter l’accord ({{harvsp|Yvonnick Denoël|2021|p=67-68}}, {{harvsp|Mark Riebling|2019|p=163}}). Les auteurs s’accordent que l’attentat contre Hitler n’ayant jamais réussi, {{Citation|ces discutions ne menèrent à rien}}.</ref>, le gouvernement britannique fini par accepter les termes de l’accord<ref group=N>L’accord prévoyait : l’assassinat de Hitler, le rétablissement d’un régime de droit en Allemagne, l’engagement à ne mener aucun guerre à l’ouest, l’évacuation de la Pologne, l’autodétermination des autres territoires occupés (l’Autriche pouvant rester allemande), et un armistice négocié par le pape. Voir {{harvsp|Yvonnick Denoël|2021|p=68}}.</ref>, mais la résistance allemande ne parvenant pas à éliminer Hitler, toutes les négociations n’aboutirent à rien<ref group=D name=p68/>{{,}}<ref group=R name=p167/>.
Le gouvernement anglais ne comprend pas bien les revendications d’une résistance allemande qui accepte de rendre certains territoires conquis (la Pologne), mais pas tous (les sudètes, l’Autriche). Et la malheureuse expérience de l'[[Incident de Venlo|affairede Venlo]] en novembre 1939 (ou deux de leurs agents sont capturés par des SS) qui a ridiculisé les services anglais freine leur courage à s’engager<ref group=A name=p326/>{{,}}<ref group=D name=p68/>{{,}}<ref group=D name=p70>{{p.|69-70}}.</ref>. D’après Yvonnick Denoël<ref group=N>Il y a un désacord entre auteurs : David Alvarez écrite que {{Citation|les conversations romaines ne donnent aucun résultats et le gouvernement anglais ne parvient pas à leur faire crédit}} ({{harvsp|David Alvarez|2021|p=326}}), alors qu’Yvonnick Denoël et Mark Riebling écrivent que les britanniques finissent par accepter l’accord ({{harvsp|Yvonnick Denoël|2021|p=67-68}}, {{harvsp|Mark Riebling|2019|p=163}}). Les auteurs s’accordent que l’attentat contre Hitler n’ayant jamais réussi, {{Citation|ces discutions ne menèrent à rien}}.</ref>, le gouvernement britannique fini par accepter les termes de l’accord<ref group=N>L’accord prévoyait : l’assassinat de Hitler, le rétablissement d’un régime de droit en Allemagne, l’engagement à ne mener aucun guerre à l’ouest, l’évacuation de la Pologne, l’autodétermination des autres territoires occupés (l’Autriche pouvant rester allemande), et un armistice négocié par le pape. Voir {{harvsp|Yvonnick Denoël|2021|p=68}}.</ref>, mais la résistance allemande ne parvenant pas à éliminer Hitler, toutes les négociations n’aboutirent à rien<ref group=D name=p68/>{{,}}<ref group=R name=p167/>.