Histoire : ajout de sous sections
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== Histoire ==
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== Histoire ==
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{{Article connexe|Histoire de l’Isère}}
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{{Article connexe|Histoire de l’Isère}}
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=== Antiquité et Moyen Âge ===
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Si l’Empire romain a laissé des traces : une stèle funéraire, deux autels, une voie romaine (le Compendium qui reliait Vienne à Lyon), des morceaux de vases et des tuiles, ce sont surtout les ruines encore imposantes du vieux château appelé encore château des Archevêques, dominant le Rhône, qui retiennent l’attention du visiteur. Des recherches archéologiques auraient permis d’établir que la partie primitive du château (le donjon et sa chemise) figurerait parmi la plus ancienne de ce type dans la région.
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Si l’Empire romain a laissé des traces : une stèle funéraire, deux autels, une voie romaine (le Compendium qui reliait Vienne à Lyon), des morceaux de vases et des tuiles, ce sont surtout les ruines encore imposantes du vieux château appelé encore château des Archevêques, dominant le Rhône, qui retiennent l’attention du visiteur. Des recherches archéologiques auraient permis d’établir que la partie primitive du château (le donjon et sa chemise) figurerait parmi la plus ancienne de ce type dans la région.
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Le « Castrum » est cité dans des textes du début du {{s-|XII|e}} comme appartenant à l’Église de Vienne, suzeraine alors de la famille « de Seyssuel ». Il demeurera sous l’autorité des archevêques de Vienne, ainsi que les territoires environnants qui constituaient le mandatement de Seyssuel, jusqu’à la Révolution. Saccagé et brûlé partiellement au début du {{s-|XV|e}}, il pose toujours aux chercheurs le problème de la détermination de la date de son abandon.
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Le « Castrum » est cité dans des textes du début du {{s-|XII|e}} comme appartenant à l’Église de Vienne, suzeraine alors de la famille « de Seyssuel ». Il demeurera sous l’autorité des archevêques de Vienne, ainsi que les territoires environnants qui constituaient le mandatement de Seyssuel, jusqu’à la Révolution. Saccagé et brûlé partiellement au début du {{s-|XV|e}}, il pose toujours aux chercheurs le problème de la détermination de la date de son abandon.
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=== Temps Modernes ===
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Sous l’Ancien Régime, les habitants du mandatement qui formaient une seule communauté, dépendaient en fait de deux seigneurs : celui de Chasse et l’archevêque comte de Vienne. Au spirituel, une double appartenance également : la paroisse Saint-Martin pour Chasse, celle de Notre-Dame de Cuey pour Seyssuel.
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Sous l’Ancien Régime, les habitants du mandatement qui formaient une seule communauté, dépendaient en fait de deux seigneurs : celui de Chasse et l’archevêque comte de Vienne. Au spirituel, une double appartenance également : la paroisse Saint-Martin pour Chasse, celle de Notre-Dame de Cuey pour Seyssuel.
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=== Époque contemporaine ===
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En 1790, les deux châtellenies constituèrent la commune de Seyssuel qui s’appela Seyssuel et Chasse à partir de 1801 et dont l’abbé Pessonneaux, auteur présumé du « couplet des enfants » de la Marseillaise, fut brièvement le maire. Mais progressivement Chassères et Seyssuellois s’orientèrent vers l’autonomie (église, école…) et en 1853 intervint la création de deux communes distinctes, Chasse qui se tourna peu après vers l’industrie avec ses hauts-fourneaux et Seyssuel qui garda sa vocation purement agricole tout au long du {{s-|XIX|e}}.
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En 1790, les deux châtellenies constituèrent la commune de Seyssuel qui s’appela Seyssuel et Chasse à partir de 1801 et dont l’abbé Pessonneaux, auteur présumé du « couplet des enfants » de la Marseillaise, fut brièvement le maire. Mais progressivement Chassères et Seyssuellois s’orientèrent vers l’autonomie (église, école…) et en 1853 intervint la création de deux communes distinctes, Chasse qui se tourna peu après vers l’industrie avec ses hauts-fourneaux et Seyssuel qui garda sa vocation purement agricole tout au long du {{s-|XIX|e}}.
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