Interprétations de la période entre la Croix et le Croissant : –
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L’un des articles du [[#Tan|Midrash Tanhouma]] compare l’histoire de Juda et Tamar à [[Chute (Bible)|celle du serpent]] dont le chapitre interrompt la trame du récit ou au livre de Daniel dont la séquence littéraire n’obéit pas à l’ordre chronologique, impliquant que l’histoire a lieu avant la vente de Joseph mais la plupart font la supposition inverse, dont Rabbi [[Yohanan bar Nappaha]] qui fait découler la descente de Juda de celle de Joseph<ref name=”V11″>TanB Vayeshev 11, cf. {{harvsp|Shinan|Zakovitch|1992|p=7}}</ref> ou ce maître qui rattache le premier verset de l’histoire au doute de Jacob lorsqu’on lui présente les preuves de la mort supposée de son fils, lequel doute justifie de {{lien|langue=he|trad=פיקוח נפש|fr=Pikkoua’h nefesh|texte=dégager un éboulis à chabbat}}. Gn 38 est, quoi qu’il en soit, rangé parmi ces histoires qui commencent mal dès leur [[incipit]], ”vayehi” « il arriva [en ce temps-là etc.] », que le midrash enjoint de lire ”vay-hi”, « malheur et lamentation ! » : {{citation|en ce temps-là}}, tous crièrent ”[[Oy Vaï|vay]]”<ref>TanB Vayeshev 13, cf. {{harvsp|Shinan|Zakovitch|1992|p=8}}</ref> car après qu’on vendît Joseph, Ruben revint au puits et, n’y trouvant pas son frère, il déchira ses vêtements ; prenant conscience de ce que serait la réaction de Jacob, tous se dipersèrent et {{citation|Juda descendit de ses frères}}<ref>TanB Vayeshev 12, cf. {{harvsp|Shinan|Zakovitch|1992|p=7}}</ref>. D’autres, plus sévères, effectuent le rapprochement entre la descente de Juda et la congédiation brutale de Moïse lorsque le peuple se fit un veau d’or (Ex 32:7)<ref>[[#Tan|Tan]] Ki Tissa 22, cf. {{harvsp|Shinan|Zakovitch|1992|p=4 & 7}}</ref> ou supputent que Juda aura connu la « peine des fils » pour avoir {{citation|fait frire les entrailles}} de son père en lui montrant la tunique de son frère<ref>TanB Vayigash 10, cf. {{harvsp|Shinan|Zakovitch|1992|p=8}}</ref>.
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L’un des articles du [[#Tan|Midrash Tanhouma]] compare l’histoire de Juda et Tamar à [[Chute (Bible)|celle du serpent]] dont le chapitre interrompt la trame du récit ou au livre de Daniel dont la séquence littéraire n’obéit pas à l’ordre chronologique, impliquant que l’histoire a lieu avant la vente de Joseph mais la plupart font la supposition inverse, dont Rabbi [[Yohanan bar Nappaha]] qui fait découler la descente de Juda de celle de Joseph<ref name=”V11″>TanB Vayeshev 11, cf. {{harvsp|Shinan|Zakovitch|1992|p=7}}</ref> ou ce maître qui rattache le premier verset de l’histoire au doute de Jacob lorsqu’on lui présente les preuves de la mort supposée de son fils, lequel doute justifie de {{lien|langue=he|trad=פיקוח נפש|fr=Pikkoua’h nefesh|texte=dégager un éboulis à chabbat}}. Gn 38 est, quoi qu’il en soit, rangé parmi ces histoires qui commencent mal dès leur [[incipit]], ”vayehi” « il arriva [en ce temps-là etc.] », que le midrash enjoint de lire ”vay-hi”, « malheur et lamentation ! » : {{citation|en ce temps-là}}, tous crièrent ”[[Oy Vaï|vay]]”<ref>TanB Vayeshev 13, cf. {{harvsp|Shinan|Zakovitch|1992|p=8}}</ref> car après qu’on vendît Joseph, Ruben revint au puits et, n’y trouvant pas son frère, il déchira ses vêtements ; prenant conscience de ce que serait la réaction de Jacob, tous se dipersèrent et {{citation|Juda descendit de ses frères}}<ref>TanB Vayeshev 12, cf. {{harvsp|Shinan|Zakovitch|1992|p=7}}</ref>. D’autres, plus sévères, effectuent le rapprochement entre la descente de Juda et la congédiation brutale de Moïse lorsque le peuple se fit un veau d’or (Ex 32:7)<ref>[[#Tan|Tan]] Ki Tissa 22, cf. {{harvsp|Shinan|Zakovitch|1992|p=4 & 7}}</ref> ou supputent que Juda aura connu la « peine des fils » pour avoir {{citation|fait frire les entrailles}} de son père en lui montrant la tunique de son frère<ref>TanB Vayigash 10, cf. {{harvsp|Shinan|Zakovitch|1992|p=8}}</ref>.
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=== Tamar et Juda dans l’hymnodie syriaque ===
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Composé dans un vers à douze pieds que l’évêque de Batnan aurait inventé à l’âge de douze ans, le ”mimrā” sur Tamar est une homélie à réciter plutôt qu’à chanter devant un public de moines ou de fidèles<ref>{{harvsp|Elkhoury|2017|p=15 & 24-25}}</ref>.
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Composé dans un vers à douze pieds que l’évêque de Batnan aurait inventé à l’âge de douze ans, le ”mimrā” sur Tamar est une homélie à réciter plutôt qu’à chanter devant un public de moines ou de fidèles<ref>{{harvsp|Elkhoury|2017|p=15 & 24-25}}</ref>.
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Le ”mimrā” aura peut-être produit un écho, comme dans un hymne récité lors des mariages mais Gn 38 demeure absent de tous les lectionnaires de rite syriaque.
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Le ”mimrā” aura peut-être produit un écho, comme dans un hymne récité lors des mariages mais Gn 38 demeure absent de tous les lectionnaires de rite syriaque.
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=== Juda et Tamar dans le piyout classique ===
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==== Juda et Tamar dans le cycle des qedoushtot ====
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La ”qedoushta” composée par [[Yannaï (poète)|Yannaï]] pour agrémenter les trois premières bénédictions de [[amida (judaïsme)|la prière]] du chabbat au cours duquel l’histoire de Juda et Tamar était lue dans le {{lien|lang=en|trad=Triennial cycle|fr=cycle triennal}}, comportait neuf parties dont seules les cinquième (”Ish Yehouda he’hel bemitsva velo gamra”), sixième (”Ish asher makhar Porat lamidyanim”), septième (”E’hav niqreou yehoudim leshem Yehouda”) et une bribe de la huitième ont pu être reconstituées. Construites en acrostiche alphabétique simple et veillant à l’allitération au prix de nombreux néologismes et au détriment du bon usage grammatical, les compositions demeurent aisément compréhensibles et leurs allusions à la littérature extra-biblique faciles à élucider. Chacune de ces parties développent un aspect de l’histoire et se combinent pour la rendre dans toute sa complexité : le cinquième membre rapporte schématiquement et dans les termes de Yannaï, comment la « mesure pour mesure » a fait perdre à Juda puis retrouver la royauté sur ses frères, la section suivante revient plus globalement sur l’ensemble de l’histoire mais toujours dans la même optique, la septième et ce qui demeure de la suivante sont des hymnes à la gloire de Juda après qu’il se révélât dans toute sa noblesse, ainsi qu’une supplique à Dieu de restaurer Juda (c’est-à-dire la Judée) dans son ancienne splendeur.
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La ”qedoushta” composée par [[Yannaï (poète)|Yannaï]] pour agrémenter les trois premières bénédictions de [[amida (judaïsme)|la prière]] du chabbat au cours duquel l’histoire de Juda et Tamar était lue dans le {{lien|lang=en|trad=Triennial cycle|fr=cycle triennal}}, comportait neuf parties dont seules les cinquième (”Ish Yehouda he’hel bemitsva velo gamra”), sixième (”Ish asher makhar Porat lamidyanim”), septième (”E’hav niqreou yehoudim leshem Yehouda”) et une bribe de la huitième ont pu être reconstituées. Construites en acrostiche alphabétique simple et veillant à l’allitération au prix de nombreux néologismes et au détriment du bon usage grammatical, les compositions demeurent aisément compréhensibles et leurs allusions à la littérature extra-biblique faciles à élucider. Chacune de ces parties développent un aspect de l’histoire et se combinent pour la rendre dans toute sa complexité : le cinquième membre rapporte schématiquement et dans les termes de Yannaï, comment la « mesure pour mesure » a fait perdre à Juda puis retrouver la royauté sur ses frères, la section suivante revient plus globalement sur l’ensemble de l’histoire mais toujours dans la même optique, la septième et ce qui demeure de la suivante sont des hymnes à la gloire de Juda après qu’il se révélât dans toute sa noblesse, ainsi qu’une supplique à Dieu de restaurer Juda (c’est-à-dire la Judée) dans son ancienne splendeur.
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Rédigée dans un hébreu qui n’est plus celui de la Bible ou de la Mishna, la poésie de Yannaï démontre une profonde connaissance de ces dernières, ainsi qu’une maîtrise consommée du Targoum et du Midrash. Cependant, si le poète reconnaît la stature de Juda dès le début de l’histoire, il refuse de verser dans le panégyrisme des docteurs qui avaient tenté de minimiser sa part dans la vente de Joseph : plutôt que « commencer une prescription sans la terminer, » Juda revint sur son propos et ne sauva les sangs (”damim”) de Joseph que pour en tirer des émoluments (également ”damim”), et la « gloire de Jacob s’amoindrit » (d’après Is 17:4 ; Yannaï invective à la fois Juda en tant que lui-même, et en tant que représentant de tous les fils d’Israël, qui traîneront des générations durant le poids de la vente de Joseph). Ce n’est pas non plus à la demande des frères d’être instruits de leurs moyens subsistances qu’il s’en alla mais bien après avoir été jugé par eux ou pour fuir le courroux de son père et Yannaï, suivant le Targoum, ajoute qu’il {{citation|s’éloigna et dévia (”wayet wayest”) jusqu’à Hira}}. En outre, comme des sages avaient fait du Cananéen un marchand, Yannaï construit sa strophe sur les paronymes ”kinʿanim” et ”knaʿanim”, en prenant soin de les employer dans leur sens propre afin de mieux les dissocier. Son épouse peut bien être une « femme vaillante » (qui donne sa ceinture au Cananéen/marchand selon Prov 31:24) puisque les mêmes rabbins avaient dit que son père faisait le lustre du lieu, elle n’en est pas moins une vigne, ostensiblement parce qu’{{citation|à cette vigne étaient trois pampres}} (Gn 40:10) mais aussi parce que {{citation|tu as oublié ton Dieu, ton sauveur … c’est pourquoi tu cultives des vignes étrangères}} (Is 17:10), alors que Tamar est, selon l’épithète de Cant 4:12 & 7:8, « ma sœur-fiancée » afin de mieux souligner sa parenté avec Juda et son innocence<ref>{{harvsp|Shinan|Zakovitch|1992|p=23, 28}}, {{harvsp|Blachman|2013|p=214 (& voir 210)}}</ref>{{,}}<ref group=”Note”>Lieber propose une lecture alternative où l’épithète élogieux serait adressé à celle dont le Midrash a fait la fille du roi-prêtre Sem {{harv|Lieber|2010|p=670-671}}</ref>. Les deux premiers fils de Juda sont, comme dans le Midrash, des débauchés sexuels qui reproduisent les dépravations de la génération du Déluge, et sont supprimés à ce titre ; Onan est de plus insensible à la détresse de sa belle-sœur qu’il refuse d’engrosser (le poète joue sur la paronymie inhérente à la racine [[r-ḥ-m]]). Alors Juda, « homme de certitudes » car les rabbins affirment en GnR 93:8 qu’il ne prenait jamais la parole avant d’être sûr de son fait, prend acte de la faute de ses fils et prie sa bru d’attendre que son fils grandisse pour éviter qu’il ne faute lui aussi (le vers est incomplet, et ne permet pas de savoir si Juda comptait honorer sa parole). Languissant de la « semence de sainteté, » c’est-à-dire « le peuple de YY », Tamar se travestit et parvint à son but avec l’aide de Dieu (« Dieu ne la renvoya pas vide » fait référence à la supplique formulée selon GnR 85:7 par Tamar en ce sens) tandis que Juda, qui poursuivrait sa descente jusqu’à ce qu’il s’entende dire les mots qu’il avait lui-même proférés, trébuchait dans les rets de la femme de ses enfants. C’est cependant à ce moment qu’il retrouva Dieu, et pour avoir reconnu qu’elle était juste, il fut lui aussi reconnu juste, de sorte qu’il retrouva son emprise sur ses frères par l’intermédiaire de Tamar (le dernier vers de la cinquième ”qedoushta, « temour lo vosh lehodot” etc. » est un jeu de mot sur le nom de Tamar), et devint ce patriarche vénéré par la tradition juive, sur le mérite personnel duquel Yannaï implore Dieu de restaurer sur leur terre les enfants Israël, qui sont d’ailleurs devenus sous son calame la terre et les enfants de Juda<ref name=”Adlib”/>.
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Rédigée dans un hébreu qui n’est plus celui de la Bible ou de la Mishna, la poésie de Yannaï démontre une profonde connaissance de ces dernières, ainsi qu’une maîtrise consommée du Targoum et du Midrash. Cependant, si le poète reconnaît la stature de Juda dès le début de l’histoire, il refuse de verser dans le panégyrisme des docteurs qui avaient tenté de minimiser sa part dans la vente de Joseph : plutôt que « commencer une prescription sans la terminer, » Juda revint sur son propos et ne sauva les sangs (”damim”) de Joseph que pour en tirer des émoluments (également ”damim”), et la « gloire de Jacob s’amoindrit » (d’après Is 17:4 ; Yannaï invective à la fois Juda en tant que lui-même, et en tant que représentant de tous les fils d’Israël, qui traîneront des générations durant le poids de la vente de Joseph). Ce n’est pas non plus à la demande des frères d’être instruits de leurs moyens subsistances qu’il s’en alla mais bien après avoir été jugé par eux ou pour fuir le courroux de son père et Yannaï, suivant le Targoum, ajoute qu’il {{citation|s’éloigna et dévia (”wayet wayest”) jusqu’à Hira}}. En outre, comme des sages avaient fait du Cananéen un marchand, Yannaï construit sa strophe sur les paronymes ”kinʿanim” et ”knaʿanim”, en prenant soin de les employer dans leur sens propre afin de mieux les dissocier. Son épouse peut bien être une « femme vaillante » (qui donne sa ceinture au Cananéen/marchand selon Prov 31:24) puisque les mêmes rabbins avaient dit que son père faisait le lustre du lieu, elle n’en est pas moins une vigne, ostensiblement parce qu’{{citation|à cette vigne étaient trois pampres}} (Gn 40:10) mais aussi parce que {{citation|tu as oublié ton Dieu, ton sauveur … c’est pourquoi tu cultives des vignes étrangères}} (Is 17:10), alors que Tamar est, selon l’épithète de Cant 4:12 & 7:8, « ma sœur-fiancée » afin de mieux souligner sa parenté avec Juda et son innocence<ref>{{harvsp|Shinan|Zakovitch|1992|p=23, 28}}, {{harvsp|Blachman|2013|p=214 (& voir 210)}}</ref>{{,}}<ref group=”Note”>Lieber propose une lecture alternative où l’épithète élogieux serait adressé à celle dont le Midrash a fait la fille du roi-prêtre Sem {{harv|Lieber|2010|p=670-671}}</ref>. Les deux premiers fils de Juda sont, comme dans le Midrash, des débauchés sexuels qui reproduisent les dépravations de la génération du Déluge, et sont supprimés à ce titre ; Onan est de plus insensible à la détresse de sa belle-sœur qu’il refuse d’engrosser (le poète joue sur la paronymie inhérente à la racine [[r-ḥ-m]]). Alors Juda, « homme de certitudes » car les rabbins affirment en GnR 93:8 qu’il ne prenait jamais la parole avant d’être sûr de son fait, prend acte de la faute de ses fils et prie sa bru d’attendre que son fils grandisse pour éviter qu’il ne faute lui aussi (le vers est incomplet, et ne permet pas de savoir si Juda comptait honorer sa parole). Languissant de la « semence de sainteté, » c’est-à-dire « le peuple de YY », Tamar se travestit et parvint à son but avec l’aide de Dieu (« Dieu ne la renvoya pas vide » fait référence à la supplique formulée selon GnR 85:7 par Tamar en ce sens) tandis que Juda, qui poursuivrait sa descente jusqu’à ce qu’il s’entende dire les mots qu’il avait lui-même proférés, trébuchait dans les rets de la femme de ses enfants. C’est cependant à ce moment qu’il retrouva Dieu, et pour avoir reconnu qu’elle était juste, il fut lui aussi reconnu juste, de sorte qu’il retrouva son emprise sur ses frères par l’intermédiaire de Tamar (le dernier vers de la cinquième ”qedoushta, « temour lo vosh lehodot” etc. » est un jeu de mot sur le nom de Tamar), et devint ce patriarche vénéré par la tradition juive, sur le mérite personnel duquel Yannaï implore Dieu de restaurer sur leur terre les enfants Israël, qui sont d’ailleurs devenus sous son calame la terre et les enfants de Juda<ref name=”Adlib”/>.
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==== Tamar dans les hoshaʿanot ====
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[[Eléazar Hakalir]] n’a pas consacré de poème à l’histoire de Juda et Tamar mais il pourrait y avoir glissé une allusion dans la [[hoshaanot (piyout)|hoshaʿana]] ʾOm ʾani ’homa.
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[[Eléazar Hakalir]] n’a pas consacré de poème à l’histoire de Juda et Tamar mais il pourrait y avoir glissé une allusion dans la [[hoshaanot (piyout)|hoshaʿana]] ʾOm ʾani ’homa.
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==== Juda et Tamar dans le cycle des shabtaot ====
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La ”shabtaʾa vayered Yehouda” était insérée lors des mêmes sabbats dans l’un des offices de prière à sept bénédictions où l’on ne récitait pas de ”qedousha”. Rien n’indique qu’elle était la seule mais elle seule a été conservée qui traite spécifiquement de l’histoire de Juda et Tamar. Elle a été composée après Yannaï par un poète qui vivait comme lui dans l’antique terre d’Israël passée sous domination byzantine. Son style est plus alambiqué, et ses allusions moins transparentes.
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La ”shabtaʾa vayered Yehouda” était insérée lors des mêmes sabbats dans l’un des offices de prière à sept bénédictions où l’on ne récitait pas de ”qedousha”. Rien n’indique qu’elle était la seule mais elle seule a été conservée qui traite spécifiquement de l’histoire de Juda et Tamar. Elle a été composée après Yannaï par un poète qui vivait comme lui dans l’antique terre d’Israël passée sous domination byzantine. Son style est plus alambiqué, et ses allusions moins transparentes.
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