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=== Scolastique et divinisation de la nature ===
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=== Scolastique et divinisation de la nature ===
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La [[scolastique]] et la [[théologie chrétienne]] ont mobilisé la thèse aristotélicienne pour y introduire un élément divin supplémentaire, qui n’était pas évident dans les écrits Aristote. [[Thomas d’Aquin]] écrit ainsi que {{Citation|la nature, selon Dieu, ne fait rien d’inutile, et rien sans raison}}, dans la Conception générale de l’école chrétienne<ref>{{Ouvrage|prénom1=Georges|nom1=Rioux|titre=L’ouvre pedagogique de wolfgangus ratichius (1571 -1635).|éditeur=Librairie Philosophique J|date=1963|isbn=2-7116-4124-4|isbn2=978-2-7116-4124-6|oclc=948808041|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/948808041|consulté le=2021-11-07}}</ref>. [[Jacques-Bénigne Bossuet]] accepte parfaitement la thèse, en écrivant dans le ”[[Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même]]” : {{Citation|Aussi voyons-nous que les philosophes qui ont le mieux observé la nature nous ont donné pour maxime qu’elle ne fait rien en vain, et qu’elle va toujours à ses fins par les moyens les plus courts et les plus faciles}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques Bénigne|nom1=Bossuet|titre=De la connaissance de Dieu et de soimême|éditeur=Hachette|date=1872|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=DcIMAAAAIAAJ&newbks=0&hl=en|consulté le=2021-11-07}}</ref>.
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La [[scolastique]] et la [[théologie chrétienne]] ont mobilisé la thèse aristotélicienne pour y introduire un élément divin supplémentaire, qui n’était pas évident dans les écrits Aristote. [[Thomas d’Aquin]] écrit ainsi que {{Citation|la nature, selon Dieu, ne fait rien d’inutile, et rien sans raison}}, dans la Conception générale de l’école chrétienne<ref>{{Ouvrage|prénom1=Georges|nom1=Rioux|titre=L’ouvre pedagogique de wolfgangus ratichius (1571 -1635).|éditeur=Librairie Philosophique J|date=1963|isbn=2-7116-4124-4|isbn2=978-2-7116-4124-6|oclc=948808041|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/948808041|consulté le=2021-11-07}}</ref>. En 1604, [[Pierre Crespet]] tient toujours la chose pour acquise, écrivant que {{Citation|il n’y a si petit dialectiticien ou philosophe, qui ne tienne cela pour tout résolu, que Dieu & nature ne font rien en vain. Mais si les Athéistes ne veulent recognoitre Dieu, il faut qu’avec leur coryphée Pline, qu’ils recognoissent nature. Or nature donc ne fait rien en vain}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Crespet|titre=Discours catholiques de l’origine, de l’essence, excellence, fin & immortalité de l’âme… par F. Pierre Crespet,…|éditeur=par Charles Chappellain|date=1604|lire en ligne=https://books.google.com.ec/books?id=xxfSu6kvRkIC|consulté le=2021-11-07}}</ref>. [[Jacques-Bénigne Bossuet]] accepte parfaitement la thèse, en écrivant dans le ”[[Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même]]” : {{Citation|Aussi voyons-nous que les philosophes qui ont le mieux observé la nature nous ont donné pour maxime qu’elle ne fait rien en vain, et qu’elle va toujours à ses fins par les moyens les plus courts et les plus faciles}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques Bénigne|nom1=Bossuet|titre=De la connaissance de Dieu et de soimême|éditeur=Hachette|date=1872|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=DcIMAAAAIAAJ&newbks=0&hl=en|consulté le=2021-11-07}}</ref>.
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=== Baruch Spinoza et la critique du finalisme ===
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=== Baruch Spinoza et la critique du finalisme ===
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