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[[Benoît XIV]] (1740-1758) donne au complexe muséal une nouvelle orientation en créant la [[Pinacothèque capitoline]], destinée à accueillir les collections des marquis Sacchetti et des princes Pio, rachetées par [[Silvio Valenti-Gonzaga]], son [[cardinal secrétaire d’État]]. C’est le fruit d’une politique pontificale active, visant à empêcher les œuvres picturales de quitter Rome. Leur accueil nécessite la construction de deux salles ”ad hoc”, la salle sainte Pétronille et la salle Pierre de Cortone.
[[Benoît XIV]] (1740-1758) donne au complexe muséal une nouvelle orientation en créant la [[Pinacothèque capitoline]], destinée à accueillir les collections des marquis Sacchetti et des princes Pio, rachetées par [[Silvio Valenti-Gonzaga]], son [[cardinal secrétaire d’État]]. C’est le fruit d’une politique pontificale active, visant à empêcher les œuvres picturales de quitter Rome. Leur accueil nécessite la construction de deux salles ”ad hoc”, la salle sainte Pétronille et la salle Pierre de Cortone.
[[File:Muses sarcophagus Louvre MR880.jpg|thumb|Sarcophage des Muses, anciennement aux Musées du Capitole, saisi par Napoléon et aujourd’hui au Musée du Louvre.]]
La fin du {{XVIIIe siècle}} n’est pas favorable au musée : la fondation du [[musée Pio-Clementino]], au Vatican, relance la compétition entre les collections communale et pontificale. Et en 1797, [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] impose par le [[traité de Tolentino]] le transfert au [[musée du Louvre]] de certaines des pièces les plus fameuses. [[Antonio Canova]], délégué par le Saint-Père pour les soi-disant « ”récupérations” », remédie aux [[spoliations napoléoniennes]] à force d’obstination (ou plus probablement les clauses du [[Congrès de Vienne]]), fait revenir après la chute de Napoléon le ”[[Tireur d’épine]]”, le ”[[Brutus capitolin]]”, le ”Galate mourant” et d’autres œuvres. D’autres œuvres, cependant, comme le ”Sarcophage des Muses”, autrefois aux Musées du Capitole à travers la collection Albani, restent au Louvre<ref>{{Lien web |titre=Sarcophage des Muses
La fin du {{XVIIIe siècle}} n’est pas favorable au musée : la fondation du [[musée Pio-Clementino]], au Vatican, relance la compétition entre les collections communale et pontificale. Et en 1797, [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] impose par le [[traité de Tolentino]] le transfert au [[musée du Louvre]] de certaines des pièces les plus fameuses. [[Antonio Canova]], délégué par le Saint-Père pour les soi-disant « ”récupérations” », remédie aux [[spoliations napoléoniennes]] à force d’obstination (ou plus probablement les clauses du [[Congrès de Vienne]]), fait revenir après la chute de Napoléon le ”[[Tireur d’épine]]”, le ”[[Brutus capitolin]]”, le ”Galate mourant” et d’autres œuvres. D’autres œuvres, cependant, comme le ”Sarcophage des Muses”, autrefois aux Musées du Capitole à travers la collection Albani, restent au Louvre<ref>{{Lien web |titre=Sarcophage des Muses
Première moitié du IIe siècle après J.-C. |url=http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=2859}}</ref>. Enfin, en 1838, la fondation du Musée grégorien égyptien par [[Grégoire XVI]] prive le musée de ses pièces égyptiennes.
Première moitié du IIe siècle après J.-C. |url=http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=2859}}</ref>. Enfin, en 1838, la fondation du Musée grégorien égyptien par [[Grégoire XVI]] prive le musée de ses pièces égyptiennes.