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Contexte musical


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== Contexte musical ==
 
== Contexte musical ==
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[[fichier:Frescobaldi-Fiori-musicali-title-page.jpg|thumb|upright=0.8|L’offertoire pour orgue devint tendance sous la réforme tridentine, surtout avec les œuvres de Frescobaldi, ”[[organiste|organista]] di [[Basilique Saint-Pierre|San Pietro di Roma]]”, lesquelles inspirèrent beaucoup de compositeurs catholiques.]]
 
Étant donné que l’offertoire est un moment tant solennel que long en raison de sa procession, la musique qui l’accompagne a tendance à se développer. Ainsi, dans le répertoire du [[chant grégorien]], les pièces étaient assez beaucoup ornées et chantées par les [[chantre (christianisme)|chantres]] ou par la [[schola cantorum (chœur papal)|schola cantorum]], qui connaissaient une musique raffinée et approfondie<ref name=gall>[[Robert Le Gall]], ”Dictionnaire de liturgie” 1997 [https://liturgie.catholique.fr/lexique/offertoire/]</ref>. Dans le dit [[cérémonial de Clément VIII]], publié en 1600 à Rome par le Saint-Siège, cette [[antienne]] évoluée était confirmée. Cependant, dans le cadre de la [[Contre-Réforme]], ce grand guide de liturgie catholique recommandait une autre façon. Dorénavant, des pièces d'[[orgue]] tel le [[ricercare]] sont affectées à l’offertoire, ce qui se garde jusqu’aujourd’hui (voir aussi [[#Mise en musique|”’Mise en musique”’]]). Il s’agit souvent des [[ouverture (musique)|ouvertures]] italiennes ou françaises, composées par de grands organistes<ref name=launay>[[Denise Launay]], ”La musique religieuse en France du Concile de Trente à 1804”, p. 76, 1993</ref>. Cette évolution était un fruit de la Contre-Réforme, qui défendait une riche musicalité de la liturgie catholique luttant contre le [[calvinisme]] lequel avait exclu toute la musique dans son culte<ref name=launay />. [[Girolamo Frescobaldi]] († 1643) précisait, dans ses ”[[Fiori musicali]]”, ces ricercares comme ”dopo il Credo” (après le [[Credo (christianisme)|Credo]]), à savoir, offertoire :
 
Étant donné que l’offertoire est un moment tant solennel que long en raison de sa procession, la musique qui l’accompagne a tendance à se développer. Ainsi, dans le répertoire du [[chant grégorien]], les pièces étaient assez beaucoup ornées et chantées par les [[chantre (christianisme)|chantres]] ou par la [[schola cantorum (chœur papal)|schola cantorum]], qui connaissaient une musique raffinée et approfondie<ref name=gall>[[Robert Le Gall]], ”Dictionnaire de liturgie” 1997 [https://liturgie.catholique.fr/lexique/offertoire/]</ref>. Dans le dit [[cérémonial de Clément VIII]], publié en 1600 à Rome par le Saint-Siège, cette [[antienne]] évoluée était confirmée. Cependant, dans le cadre de la [[Contre-Réforme]], ce grand guide de liturgie catholique recommandait une autre façon. Dorénavant, des pièces d'[[orgue]] tel le [[ricercare]] sont affectées à l’offertoire, ce qui se garde jusqu’aujourd’hui (voir aussi [[#Mise en musique|”’Mise en musique”’]]). Il s’agit souvent des [[ouverture (musique)|ouvertures]] italiennes ou françaises, composées par de grands organistes<ref name=launay>[[Denise Launay]], ”La musique religieuse en France du Concile de Trente à 1804”, p. 76, 1993</ref>. Cette évolution était un fruit de la Contre-Réforme, qui défendait une riche musicalité de la liturgie catholique luttant contre le [[calvinisme]] lequel avait exclu toute la musique dans son culte<ref name=launay />. [[Girolamo Frescobaldi]] († 1643) précisait, dans ses ”[[Fiori musicali]]”, ces ricercares comme ”dopo il Credo” (après le [[Credo (christianisme)|Credo]]), à savoir, offertoire :
 
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