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[[Fichier:Naturalis Biodiversity Center – ZMA.AVES.44211 – Columba trocaz Heineken, 1829 – Columbidae – skin specimen.jpeg|thumb|right|specimen exposé au [[Centre de biodiversité Naturalis]] à [[Leyde]]]]
 
[[Fichier:Naturalis Biodiversity Center – ZMA.AVES.44211 – Columba trocaz Heineken, 1829 – Columbidae – skin specimen.jpeg|thumb|right|specimen exposé au [[Centre de biodiversité Naturalis]] à [[Leyde]]]]
 
[[Fichier:Columba livia LC0199.jpg|vignette|Les populations férales de [[Pigeon biset]] forment l’autre espèce actuelle de Columbidae présente à Madère, où ils sont [[allochtone]]s.]]
 
[[Fichier:Columba livia LC0199.jpg|vignette|Les populations férales de [[Pigeon biset]] forment l’autre espèce actuelle de Columbidae présente à Madère, où ils sont [[allochtone]]s.]]
Le Pigeon trocaz vivait autrefois sur l’île principale de [[Madère]] et sur celle de [[Porto Santo]] située à proximité<ref name=”Pieper1985″/>. Il était très abondant avant que les îles soient colonisées par les hommes, mais il a par la suite disparu de Porto Santo, et en 1986, ses effectifs totaux étaient tombés à {{unité|2700|oiseaux}}. Ces chutes d’effectifs sur les deux îles, les seules habitées de l’archipel, étaient en grande partie dues à la [[déforestation]] pour le bois et pour la mise en culture de terres agricoles et de [[prairie (agriculture)|pâturages]]<ref name=”BirdLife”/>. En effet, la laurisylve couvrait l’intégralité de ces îles avant que l’Homme n’arrive dans l’archipel en 1419, alors qu’elle ne représente aujourd’hui plus que 15 % de la surface de l’île de Madère<ref name=”oiseaux menacés”/>. La chasse de ses oiseaux, à la fois pour le sport mais également en réponse aux dégâts qu’ils causent aux cultures, a également contribué à ce déclin, tout comme les empoisonnements dont ils font l’objet<ref name=”oiseaux menacés”/>. Ainsi, suite aux dégâts que l’espèce a fait aux cultures en 1985, une saison de chasse particulière a été décrétée, et 300 oiseaux ont été tirés et 150 à 200 ont été empoisonnés<ref name=”ZinoetZino”/>.
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Le Pigeon trocaz vivait autrefois sur l’île principale de [[Madère]] et sur celle de [[Porto Santo]] située à proximité<ref name=”Pieper1985″/>. Il était très abondant avant que les îles soient colonisées par les hommes, mais il a par la suite disparu de Porto Santo, et en 1986, ses effectifs totaux étaient tombés à {{unité|2700|oiseaux}}. Ces chutes d’effectifs sur les deux îles, les seules habitées de l’archipel, étaient en grande partie dues à la [[déforestation]] pour le bois et pour la mise en culture de terres agricoles et de [[prairie (agriculture)|pâturages]]<ref name=”BirdLife”/>. En effet, la laurisylve couvrait l’intégralité de ces îles avant que l’Homme n’arrive dans l’archipel en 1419, alors qu’elle ne représente aujourd’hui plus que 15 % de la surface de l’île de Madère<ref name=”oiseaux menacés”/>. La chasse de ses oiseaux, à la fois pour le sport mais également en réponse aux dégâts qu’ils causent aux cultures, a également contribué à ce déclin, tout comme les empoisonnements dont ils font l’objet<ref name=”oiseaux menacés”/>. Ainsi, à la suite des dégâts que l’espèce a faits aux cultures en 1985, une saison de chasse particulière a été décrétée, et 300 oiseaux ont été tirés et 150 à 200 ont été empoisonnés<ref name=”ZinoetZino”/>.
   
 
=== Plan de sauvegarde ===
 
=== Plan de sauvegarde ===