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* ”Mosquito”, un [[Cinéma en relief|film en 3D]] ;
* ”Mosquito”, un [[Cinéma en relief|film en 3D]] ;
* ”The Attack of the Amazing Electrified Man” (litt.: ”L’Attaque de l’Incroyable Homme Électrocuté”) pour lequel les étudiants utilisent un “Shock-o-Scope” qui envoie des décharges électrique dans les sièges des spectateurs ;
* ”The Attack of the Amazing Electrified Man” (litt.: ”L’Attaque de l’Incroyable Homme Électrocuté”) pour lequel les étudiants utilisent un “Shock-o-Scope” qui envoie des décharges électrique dans les sièges des spectateurs ;
* ”The Stench” (litt.: ”La Puanteur”), pour lequel ils enverront des odeurs dans la salle par le procédé [[Odorama]]. <ref name=”muir” />
* ”The Stench” (litt.: ”La Puanteur”), pour lequel ils enverront des odeurs dans la salle par le procédé [[Odorama]]<ref name=”muir” />.
En parcourant les coffres d’accessoires du professeur Mnesyne, ils découvrent la bobine d’un film intitulé ”Possessor”, réputé perdu depuis des années. Le visionnage de la bande, longue de seulement quelques minutes, ressemble beaucoup aux rêves de Maggie. Davis révèle aux étudiants que le réalisateur Lanyard Gates n’a jamais tourné la dernière scène du film, qu’il a réalisé en direct pendant la projection [[Snuff movie|en tuant sa propre famille en public]] avant de mettre le feu au cinéma, où périrent les spectateurs. Pour tenter comprendre le lien entre ses rêves et ”Possessor”, Maggie demande à sa mère si elle a déjà entendu parler du film ou de Gates. Suzanne élude rapidement la question et propose à Maggie d’abandonner le festival pour partir quelques jours ensemble. Plus tard, alors que Maggie est couchée, Suzanne reçoit un autre appel inquiétant de quelqu’un qu’elle croit être Gates. Il lui donne rendez-vous au Dreamland et lui conseille d’apporter une arme à feu.
En parcourant les coffres d’accessoires du professeur Mnesyne, ils découvrent la bobine d’un film intitulé ”Possessor”, réputé perdu depuis des années. Le visionnage de la bande, longue de seulement quelques minutes, ressemble beaucoup aux rêves de Maggie. Davis révèle aux étudiants que le réalisateur Lanyard Gates n’a jamais tourné la dernière scène du film, qu’il a réalisé en direct pendant la projection [[Snuff movie|en tuant sa propre famille en public]] avant de mettre le feu au cinéma, où périrent les spectateurs. Pour tenter comprendre le lien entre ses rêves et ”Possessor”, Maggie demande à sa mère si elle a déjà entendu parler du film ou de Gates. Suzanne élude rapidement la question et propose à Maggie d’abandonner le festival pour partir quelques jours ensemble. Plus tard, alors que Maggie est couchée, Suzanne reçoit un autre appel inquiétant de quelqu’un qu’elle croit être Gates. Il lui donne rendez-vous au Dreamland et lui conseille d’apporter une arme à feu.
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”Popcorn a” été entièrement tourné à [[Kingston (Jamaïque)|Kingston]], en [[Jamaïque]]. D’abord réalisé par [[Alan Ormsby]] <ref name=”muir”/>, le film connu un changement de metteur en scène après quelques semaines de tournage. En effet, Ormsby fut remplacé par [[Mark Herrier]], essentiellement connu pour son rôle le film ”[[Porky’s]]”. C’est à cette même période que Jill Schoelen reprend le rôle de Maggie, initialement tenu par [[Amy O’Neill]]. {{Référence nécessaire|date=September 2013}}
”Popcorn a” été entièrement tourné à [[Kingston (Jamaïque)|Kingston]], en [[Jamaïque]]. D’abord réalisé par [[Alan Ormsby]] <ref name=”muir”/>, le film connu un changement de metteur en scène après quelques semaines de tournage. En effet, Ormsby fut remplacé par [[Mark Herrier]], essentiellement connu pour son rôle le film ”[[Porky’s]]”. C’est à cette même période que Jill Schoelen reprend le rôle de Maggie, initialement tenu par [[Amy O’Neill]]. {{Référence nécessaire|date=September 2013}}
Ainsi, la paternité des trois films projetés dans le cinéma est attribué à Ormsby, tandis que Herrier hérite du reste du film. <ref name=”muir”/>
Ainsi, la paternité des trois films projetés dans le cinéma est attribué à Ormsby, tandis que Herrier hérite du reste du film<ref name=”muir”/>.
== Analyse ==
== Analyse ==
Selon le journaliste et critique [[John Kenneth Muir]], le titre ”Popcorn” fait référence à un courant du film d’horreur des années 1990. Si les décénnies précédentes proposèrent des films aux titres éloquents tels que ”[[La Dernière Maison sur la gauche (film, 1972)|La Dernière Maison sur la gauche]]” (1972), ”[[Massacre à la tronçonneuse (film, 1974)|Massacre à la tronçonneuse]]” (1974) ou encore ”[[Les Griffes de la nuit|Les Griffres de la nuit]]” (1984), la décennie 90 apporta son lot de titres à la fois simples et banals. Outre ”Popcorn”, Muir cite des titres tels que ”[[La Nurse]]” (1990), ”[[The Crush (film, 1993)|The Crush]]” (1993), et ”[[Scream (film)|Scream]]” (1996). <ref name=”Muir2″>Muir (2011), p. 10-11</ref> Il estime que cette tendance est le fruit du désir des studios d’avoir des films calibrés qui s’adressent au plus grand nombre.
Selon le journaliste et critique [[John Kenneth Muir]], le titre ”Popcorn” fait référence à un courant du film d’horreur des années 1990. Si les décénnies précédentes proposèrent des films aux titres éloquents tels que ”[[La Dernière Maison sur la gauche (film, 1972)|La Dernière Maison sur la gauche]]” (1972), ”[[Massacre à la tronçonneuse (film, 1974)|Massacre à la tronçonneuse]]” (1974) ou encore ”[[Les Griffes de la nuit|Les Griffres de la nuit]]” (1984), la décennie 90 apporta son lot de titres à la fois simples et banals. Outre ”Popcorn”, Muir cite des titres tels que ”[[La Nurse]]” (1990), ”[[The Crush (film, 1993)|The Crush]]” (1993), et ”[[Scream (film)|Scream]]” (1996). <ref name=”Muir2″>Muir (2011), p. 10-11</ref> Il estime que cette tendance est le fruit du désir des studios d’avoir des films calibrés qui s’adressent au plus grand nombre.
Toutefois, Muir classe également ”Popcorn” dans une autre tendance de l’époque, celle des films d’horreur [[Cinéma postmoderniste|postmodernes]] et autoréflexifs. ”Popcorn” s’est en effet inspiré de l’histoire du cinéma d’horreur depuis les années 1950 auquel il rend hommage, là où ”[[Freddy sort de la nuit]]” (1994) et ”[[L’Antre de la folie|L’antre de la folie]]” (1995) s’inscrivent dans un courant [[Métafiction|métatextuel]]. <ref name=”Muir2″>Muir (2011), p. 10-11</ref>
Toutefois, Muir classe également ”Popcorn” dans une autre tendance de l’époque, celle des films d’horreur [[Cinéma postmoderniste|postmodernes]] et autoréflexifs. ”Popcorn” s’est en effet inspiré de l’histoire du cinéma d’horreur depuis les années 1950 auquel il rend hommage, là où ”[[Freddy sort de la nuit]]” (1994) et ”[[L’Antre de la folie|L’antre de la folie]]” (1995) s’inscrivent dans un courant [[Métafiction|métatextuel]]<ref name=”Muir2″ />.
Par ailleurs, Muir a trouvé les quatre films [[Intradiégétique|intradiégétiques]] plus intéressants que l'[[Récit-cadre|intrigue principale]]. Au sujet de ”Mosquito”, iIl pointe notamment un hommage sincère aux films d’horreur à petit budget des années 1950 et au cinéma de [[William Castle]]. <ref name=”muir”/> ”Mosquito” présente également des similitudes avec les films de [[Jack Arnold]] : les [[Essai nucléaire|essais nucléaires]] qui ont fait mutés les moustiques en monstres géants rappelle ”[[Des monstres attaquent la ville]]” (1954) autant que ”[[La chose surgit des ténèbres]]” (1957). On y retrouve aussi des personnages et des situations récurrentes, comme une femme scientifique dévouée à son métier, ou l’utilisation de l'[[arme nucléaire]] par l’Armée pour anéantir le monstre. <ref name=”muir” /> Le moustique géant qui survole le public pendant la projection de ”Mosquito” est un hommage au procédé ”Emergo” conçu par William Castle pour ”[[La Nuit de tous les mystères]]” (1959). Lors des projections de ce film, un squelette lumineux terrifiait le public en le survolant grâce à une [[Tyrolienne (transport)|tyrolienne]]. Ce système était utilisé pour reproduire l’action à l’écran, notamment lorsque qu’un squelette surgit d’une cuve d’acide pour poursuivre la femme du personnage de [[Vincent Price]]<ref name=”muir” />. Au regard de ”The Attack of the Amazing Electrified Man”, Muir voit dans le titre un hommage à ”The Amazing Colossal Man” (1957). Le style visuel du film renvoie aux œuvres de [[William Cameron Menzies]], sous influences de [[Cinéma expressionniste|l’expressionnisme allemand]], proposant « des ombres exagérées et d’inquiétantes [[Contre-plongée|contre-plongées]] ». <ref name=”muir” /> Le “Shock-o-Scope” semble être une variation du procédé ”Percepto” qui accompagnait ”[[Le Désosseur de cadavres]]” (1959). <ref name=”muir” /> ”The Stench” renvoie quant à lui à une mode pendant laquelle les films japonais étaient importés et [[Doublage|doublés]] pour le marché américain. L’accessoire qui l’accompagne, l’Odorama, rappelle le Smell-O-Vision conçu pour ”Scent of Mystery” (1960). <ref name=”muir” /> Enfin, avec ses cadrages étranges et ses très gros plans, ”Possessor” est un mélange entre le [[snuff movie]] et le [[Psychédélisme|courant psychédelique]] . Son réalisateur Lanyard Gates présente des similitudes avec le gourou [[Charles Manson]] . <ref name=”muir” />
Par ailleurs, Muir a trouvé les quatre films [[Intradiégétique|intradiégétiques]] plus intéressants que l'[[Récit-cadre|intrigue principale]]. Au sujet de ”Mosquito”, iIl pointe notamment un hommage sincère aux films d’horreur à petit budget des années 1950 et au cinéma de [[William Castle]]. <ref name=”muir”/> ”Mosquito” présente également des similitudes avec les films de [[Jack Arnold]] : les [[Essai nucléaire|essais nucléaires]] qui ont fait mutés les moustiques en monstres géants rappelle ”[[Des monstres attaquent la ville]]” (1954) autant que ”[[La chose surgit des ténèbres]]” (1957). On y retrouve aussi des personnages et des situations récurrentes, comme une femme scientifique dévouée à son métier, ou l’utilisation de l'[[arme nucléaire]] par l’Armée pour anéantir le monstre. <ref name=”muir” /> Le moustique géant qui survole le public pendant la projection de ”Mosquito” est un hommage au procédé ”Emergo” conçu par William Castle pour ”[[La Nuit de tous les mystères]]” (1959). Lors des projections de ce film, un squelette lumineux terrifiait le public en le survolant grâce à une [[Tyrolienne (transport)|tyrolienne]]. Ce système était utilisé pour reproduire l’action à l’écran, notamment lorsque qu’un squelette surgit d’une cuve d’acide pour poursuivre la femme du personnage de [[Vincent Price]]<ref name=”muir” />. Au regard de ”The Attack of the Amazing Electrified Man”, Muir voit dans le titre un hommage à ”The Amazing Colossal Man” (1957). Le style visuel du film renvoie aux œuvres de [[William Cameron Menzies]], sous influences de [[Cinéma expressionniste|l’expressionnisme allemand]], proposant « des ombres exagérées et d’inquiétantes [[Contre-plongée|contre-plongées]] ». <ref name=”muir” /> Le “Shock-o-Scope” semble être une variation du procédé ”Percepto” qui accompagnait ”[[Le Désosseur de cadavres]]” (1959). <ref name=”muir” /> ”The Stench” renvoie quant à lui à une mode pendant laquelle les films japonais étaient importés et [[Doublage|doublés]] pour le marché américain. L’accessoire qui l’accompagne, l’Odorama, rappelle le Smell-O-Vision conçu pour ”Scent of Mystery” (1960). <ref name=”muir” /> Enfin, avec ses cadrages étranges et ses très gros plans, ”Possessor” est un mélange entre le [[snuff movie]] et le [[Psychédélisme|courant psychédelique]] . Son réalisateur Lanyard Gates présente des similitudes avec le gourou [[Charles Manson]]<ref name=”muir” /> .
L’intrigue principale reprend la structure et les codes d’un [[slasher]] classique. Maggie est donc la [[Dernière survivante|”final girl”]], accompagnée de son héroïque petit ami. Le tueur se fait passer pour ses victimes à l’aide de masques qu’il confectionne, et son but et de commettre un meurtre en direct et en public, principalement motivé par un [[Traumatisme psychologique|trauma]] d’enfance qui l’a marqué à vie. Le film utilise également la technique du [[hareng rouge]] pour réveler l’identité du tueur. <ref name=”muir”/> Muir observe cependant qu’aucun slasher n’est projeté dans le Dreamland pour appuyer l’analyse du genre horrifique faite dans ”Popcorn”. Ainsi les personnages ne semblent pas conscients des clichés du genre, ni qu’ils se trouvent dans une situation semblable à celle d’un slasher, contrairement aux protagonistes de ”Scream” et de ”[[Souviens-toi… l’été dernier]]” (1997). <ref name=”muir” />
L’intrigue principale reprend la structure et les codes d’un [[slasher]] classique. Maggie est donc la [[Dernière survivante|”final girl”]], accompagnée de son héroïque petit ami. Le tueur se fait passer pour ses victimes à l’aide de masques qu’il confectionne, et son but et de commettre un meurtre en direct et en public, principalement motivé par un [[Traumatisme psychologique|trauma]] d’enfance qui l’a marqué à vie. Le film utilise également la technique du [[hareng rouge]] pour réveler l’identité du tueur. <ref name=”muir”/> Muir observe cependant qu’aucun slasher n’est projeté dans le Dreamland pour appuyer l’analyse du genre horrifique faite dans ”Popcorn”. Ainsi les personnages ne semblent pas conscients des clichés du genre, ni qu’ils se trouvent dans une situation semblable à celle d’un slasher, contrairement aux protagonistes de ”Scream” et de ”[[Souviens-toi… l’été dernier]]” (1997)<ref name=”muir” />.
Le film contient une scène d’horreur surnaturelle qui demeure inexpliquée et sans contexte. On y voit Suzanne, la mère de Maggie, assister à la destruction partielle de la [[devanture]] du cinéma qui laisse apparaître le titre ”Possessor”. Aucun personnage du film, y compris le tueur, n’est présenté comme ayant des pouvoirs de cet ordre<ref name=”muir”/>.
Le film contient une scène d’horreur surnaturelle qui demeure inexpliquée et sans contexte. On y voit Suzanne, la mère de Maggie, assister à la destruction partielle de la [[devanture]] du cinéma qui laisse apparaître le titre ”Possessor”. Aucun personnage du film, y compris le tueur, n’est présenté comme ayant des pouvoirs de cet ordre<ref name=”muir”/>.
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=== Sortie vidéo ===
=== Sortie vidéo ===
Popcorn est édité en VHS dès le mois de juin 1991 aux États-Unis. <ref>{{Lien web |auteur=<!– Staff –> |titre=RCA/Col Pops ‘Popcorn’ |url=https://variety.com/1991/film/features/rca-col-pops-popcorn-99127075/ |série=[[Variety (magazine)|Variety]] |date=1991-02-10 |consulté le=2014-01-16}}</ref> Le magazine [[Variety]] indique qu’en 1993 les ventes atteignent 2 043 179 $ de recette. <ref>{{Lien web |auteur=<!– Staff –> |titre=In winner’s circle |url=https://variety.com/1993/film/news/in-winner-s-circle-109686/ |série=[[Variety (magazine)|Variety]] |date=1993-08-17 |consulté le=2014-01-16}}</ref>
Popcorn est édité en VHS dès le mois de juin 1991 aux États-Unis. <ref>{{Lien web |auteur=<!– Staff –> |titre=RCA/Col Pops ‘Popcorn’ |url=https://variety.com/1991/film/features/rca-col-pops-popcorn-99127075/ |série=[[Variety (magazine)|Variety]] |date=1991-02-10 |consulté le=2014-01-16}}</ref> Le magazine [[Variety]] indique qu’en 1993 les ventes atteignent 2 043 179 $ de recette<ref>{{Lien web |auteur=<!– Staff –> |titre=In winner’s circle |url=https://variety.com/1993/film/news/in-winner-s-circle-109686/ |série=[[Variety (magazine)|Variety]] |date=1993-08-17 |consulté le=2014-01-16}}</ref>.
En 2001, l’éditeur Elite Entertainment sort la première édition DVD de ”Popcorn”. Le disque comprend des bandes-annonces de cinéma, des spots télévisés et une poignée d’images promotionnelles. <ref>{{Lien web |titre=Popcorn (1991) |url=http://www.oh-the-horror.com/page.php?id=393 |éditeur=Oh The Horror |date=January 4, 2009 |consulté le=January 18, 2017}}</ref>
En 2001, l’éditeur Elite Entertainment sort la première édition DVD de ”Popcorn”. Le disque comprend des bandes-annonces de cinéma, des spots télévisés et une poignée d’images promotionnelles. <ref>{{Lien web |titre=Popcorn (1991) |url=http://www.oh-the-horror.com/page.php?id=393 |éditeur=Oh The Horror |date=January 4, 2009 |consulté le=January 18, 2017}}</ref>
Un combo Blu-ray/DVD voit le jour le 7 Mars 2017 en [[région A]] (États-Unis/Canada) sous l’impulsion de l’éditeur Synapse Films le 7 mars 2017. <ref>{{Lien web |auteur=Miska |prénom=Brad |titre=90’s Classic ‘Popcorn’ Getting Blu-ray Release! |url=http://bloody-disgusting.com/home-video/3421422/90s-classic-popcorn-getting-blu-ray-release/ |éditeur=[[Bloody Disgusting]] |date=January 17, 2017 |consulté le=January 18, 2017}}</ref>
Un combo Blu-ray/DVD voit le jour le 7 Mars 2017 en [[région A]] (États-Unis/Canada) sous l’impulsion de l’éditeur Synapse Films le 7 mars 2017<ref>{{Lien web |auteur=Miska |prénom=Brad |titre=90’s Classic ‘Popcorn’ Getting Blu-ray Release! |url=http://bloody-disgusting.com/home-video/3421422/90s-classic-popcorn-getting-blu-ray-release/ |éditeur=[[Bloody Disgusting]] |date=January 17, 2017 |consulté le=January 18, 2017}}</ref>.
== Accueil critique ==
== Accueil critique ==
L'[[agrégateur de critiques]] [[Rotten Tomatoes]] attribue au film un score de 35% sur 20 critiques. <ref>{{Lien web |titre=Popcorn (1990) |url=http://www.rottentomatoes.com/m/popcorn_1990/ |série=[[Rotten Tomatoes]] |consulté le=2021-09-22}}</ref> [[John Kenneth Muir]] a identifié deux films distincts dans ”Popcorn” : le premier est un film postmoderne intelligent qui « analyse de manière autoréflexive les clichés et les gimmicks du genre », et le second est une extension des slashers des années 1980 qui n’a pas l’intelligence du premier. <ref name=”muir”/> [[Vincent Canby]] du ”[[The New York Times|New York Times]]” qualifie le film de « meilleure parodie du genre depuis ”Alligator” ». Kevin Thomas du ”[[Los Angeles Times]]” y voit « un petit film ingénieux et décalé » autant qu’un « sympathique hommage au genre ». Owen Gleiberman d’ ”[[Entertainment Weekly]]” indique que « si il n’essaie même pas de vous effrayer, il demeure un très chouette film d’horreur un peu grinçant, l’une des rares tentative du genre empreinte de sincèrité et d’esprit. » <ref>{{Article|auteur1=Gleiberman|prénom1=Owen|titre=Popcorn (1991)|périodique=[[Entertainment Weekly]]|numéro=53|date=1991-02-15|lire en ligne=http://www.ew.com/ew/article/0,,313328,00.html|consulté le=2014-01-16}}</ref> Richard Harrington du ”[[The Washington Post|Washington Post]]” estime que le film “a plusieurs bonnes idées qui, malheureusement, ne se fonctionnent pas”. [[Stephen Hunter]] du ”[[The Baltimore Sun|Baltimore Sun]]” a écrit : « ”Popcorn” est tellement occupé à vouloir être drôle et ironique qu’il oublie d’être bon. » Chris Hicks du ”[[Deseret News]]” a écrit : “Dans l’ensemble, ”Popcorn” est tellement amateur dans sa narration, avec des dialogues pseudo-branchés qui balancent des références de films à chaque réplique, qu’il finit par n’être ni effrayant ni drôle.” Gary Thompson du ”[[Philadelphia Daily News]]” a apprécié les parodies de films qu’il a trouvé inspirées, mais estime que le reste du film n’est pas à la hauteur. En 2001, à l’occasion de la sortie du film en DVD, Adam Tyner de [[DVD Talk|DVD Talk”]] l’a qualifié de “film extrêmement divertissant”, <ref>{{Lien web |auteur=Tyner |prénom=Adam |titre=Popcorn |url=http://www.dvdtalk.com/reviews/2655/popcorn/ |série=[[DVD Talk]] |date=2001-09-04 |consulté le=2014-01-16}}</ref> et Patrick Naugle de ”DVD Verdict” y a vu “un petit film amusant”. <ref>{{Lien web |auteur=Naugle |prénom=Patrick |titre=Popcorn |url=http://www.dvdverdict.com/reviews/popcorn.php |série=[[DVD Verdict]] |date=2001-10-25 |consulté le=2014-01-16}}</ref>
L'[[agrégateur de critiques]] [[Rotten Tomatoes]] attribue au film un score de 35% sur 20 critiques. <ref>{{Lien web |titre=Popcorn (1990) |url=http://www.rottentomatoes.com/m/popcorn_1990/ |série=[[Rotten Tomatoes]] |consulté le=2021-09-22}}</ref> [[John Kenneth Muir]] a identifié deux films distincts dans ”Popcorn” : le premier est un film postmoderne intelligent qui « analyse de manière autoréflexive les clichés et les gimmicks du genre », et le second est une extension des slashers des années 1980 qui n’a pas l’intelligence du premier. <ref name=”muir”/> [[Vincent Canby]] du ”[[The New York Times|New York Times]]” qualifie le film de « meilleure parodie du genre depuis ”Alligator” ». Kevin Thomas du ”[[Los Angeles Times]]” y voit « un petit film ingénieux et décalé » autant qu’un « sympathique hommage au genre ». Owen Gleiberman d’ ”[[Entertainment Weekly]]” indique que « si il n’essaie même pas de vous effrayer, il demeure un très chouette film d’horreur un peu grinçant, l’une des rares tentative du genre empreinte de sincèrité et d’esprit. » <ref>{{Article|auteur1=Gleiberman|prénom1=Owen|titre=Popcorn (1991)|périodique=[[Entertainment Weekly]]|numéro=53|date=1991-02-15|lire en ligne=http://www.ew.com/ew/article/0,,313328,00.html|consulté le=2014-01-16}}</ref> Richard Harrington du ”[[The Washington Post|Washington Post]]” estime que le film “a plusieurs bonnes idées qui, malheureusement, ne se fonctionnent pas”. [[Stephen Hunter]] du ”[[The Baltimore Sun|Baltimore Sun]]” a écrit : « ”Popcorn” est tellement occupé à vouloir être drôle et ironique qu’il oublie d’être bon. » Chris Hicks du ”[[Deseret News]]” a écrit : “Dans l’ensemble, ”Popcorn” est tellement amateur dans sa narration, avec des dialogues pseudo-branchés qui balancent des références de films à chaque réplique, qu’il finit par n’être ni effrayant ni drôle.” Gary Thompson du ”[[Philadelphia Daily News]]” a apprécié les parodies de films qu’il a trouvé inspirées, mais estime que le reste du film n’est pas à la hauteur. En 2001, à l’occasion de la sortie du film en DVD, Adam Tyner de [[DVD Talk]]” l’a qualifié de “film extrêmement divertissant”, <ref>{{Lien web |auteur=Tyner |prénom=Adam |titre=Popcorn |url=http://www.dvdtalk.com/reviews/2655/popcorn/ |série=[[DVD Talk]] |date=2001-09-04 |consulté le=2014-01-16}}</ref> et Patrick Naugle de ”DVD Verdict” y a vu “un petit film amusant”<ref>{{Lien web |auteur=Naugle |prénom=Patrick |titre=Popcorn |url=http://www.dvdverdict.com/reviews/popcorn.php |série=[[DVD Verdict]] |date=2001-10-25 |consulté le=2014-01-16}}</ref>.
== Références ==
== Références ==