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"Personnes" est au feminin.

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“Je ne me suis pas soulevé de gaieté de coeur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la nation de mon grand-père, le Messager d’Allah, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père (p)”. Tels sont les mots de Hussein lorsqu’il décide de se soulever contre un calife indigne de régner à ses yeux.
 
“Je ne me suis pas soulevé de gaieté de coeur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la nation de mon grand-père, le Messager d’Allah, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père (p)”. Tels sont les mots de Hussein lorsqu’il décide de se soulever contre un calife indigne de régner à ses yeux.
   
Le soulèvement de Hussein est un soulèvement qui aujourd’hui inspire un bon nombre de personnes musulmans ou non. Prenons l’exemple de [[Mohandas Karamchand Gandhi|Mahatma Gandhi]] : “Ce que j’ai appris de Hussain c’est comment parvenir à la victoire bien qu’opprimé.” Ou encore [[Washington Irving]] : “L’Imam Hussein (AS) pouvait sauver sa vie en cédant à la volonté de Yazid, mais la responsabilité qu’il a en tant que chef de la communauté musulmane, ne lui permet de reconnaître Yazid comme calife. Il se prépare rapidement à tout malheur et à toute pression afin de libérer l’islam du joug des omeyyades. L’âme de l’imam Hussein (AS) reste éternellement vivante sous le soleil brûlant et sur les sables torrides des déserts de l’Arabie. O mon héros ! O symbole du courage ! O mon chevalier, Hussein !”
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Le soulèvement de Hussein est un soulèvement qui aujourd’hui inspire un bon nombre de personnes musulmanes ou non. Prenons l’exemple de [[Mohandas Karamchand Gandhi|Mahatma Gandhi]] : “Ce que j’ai appris de Hussain c’est comment parvenir à la victoire bien qu’opprimé.” Ou encore [[Washington Irving]] : “L’Imam Hussein (AS) pouvait sauver sa vie en cédant à la volonté de Yazid, mais la responsabilité qu’il a en tant que chef de la communauté musulmane, ne lui permet de reconnaître Yazid comme calife. Il se prépare rapidement à tout malheur et à toute pression afin de libérer l’islam du joug des omeyyades. L’âme de l’imam Hussein (AS) reste éternellement vivante sous le soleil brûlant et sur les sables torrides des déserts de l’Arabie. O mon héros ! O symbole du courage ! O mon chevalier, Hussein !”
   
 
Escorté d’une petite troupe de 72 personnes, dont les membres de sa propre famille, il part rejoindre ses partisans de Kufa qui l’avaient appelé à l’aide et lui avaient promis obéissance<ref name=”dico_islam” />. Ibn Ziyad intercepte cette troupe à [[bataille de Kerbala|Kerbala]] et exige qu’Hussein prête allégeance au calife Yazid. Devant le refus de celui-ci, une bataille très inégale s’engage, la [[bataille de Kerbala]], le {{date|10 octobre 680}} (10 muharram 61AH). Tous les compagnons de Hussein sont tués. Le combat semble perdu d’avance, la petite armée de Hussein ne pouvant se mesurer à {{Refnec|30 000 adversaires}}, et ce d’autant plus que l’armée omeyyade contrôle tous les accès à l’eau. Ils sont donc obligés de combattre durant deux journées sous un soleil de plomb et sans aucune eau, pour un siège de 10 jours au total l’imam Hussein finit par être assassiné par [[Shimr ibn Dhil-Jawshan]] qui le décapita de la plus cruelle des façons.
 
Escorté d’une petite troupe de 72 personnes, dont les membres de sa propre famille, il part rejoindre ses partisans de Kufa qui l’avaient appelé à l’aide et lui avaient promis obéissance<ref name=”dico_islam” />. Ibn Ziyad intercepte cette troupe à [[bataille de Kerbala|Kerbala]] et exige qu’Hussein prête allégeance au calife Yazid. Devant le refus de celui-ci, une bataille très inégale s’engage, la [[bataille de Kerbala]], le {{date|10 octobre 680}} (10 muharram 61AH). Tous les compagnons de Hussein sont tués. Le combat semble perdu d’avance, la petite armée de Hussein ne pouvant se mesurer à {{Refnec|30 000 adversaires}}, et ce d’autant plus que l’armée omeyyade contrôle tous les accès à l’eau. Ils sont donc obligés de combattre durant deux journées sous un soleil de plomb et sans aucune eau, pour un siège de 10 jours au total l’imam Hussein finit par être assassiné par [[Shimr ibn Dhil-Jawshan]] qui le décapita de la plus cruelle des façons.