Biographie : faute d'orthographe
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Sa vie romancée, tirée des [[Vida (biographie)|vidas]] écrites un demi-siècle plus tard par [[Uc de Saint-Circ]], le dit fils d’un homme d’armes et d’une boulangère du [[Château de Ventadour (Corrèze)|château de Ventadour]] en [[Corrèze (département)|Corrèze]]. Une lecture plus fine de ces vidas, et de la Satire de Peire d’Alvernhe qui les a inspirées, laisse entendre qu’il ne fut peut-être pas d’origine si modeste, mais le
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Sa vie romancée, tirée des [[Vida (biographie)|vidas]] écrites un demi-siècle plus tard par [[Uc de Saint-Circ]], le dit fils d’un homme d’armes et d’une boulangère du [[Château de Ventadour (Corrèze)|château de Ventadour]] en [[Corrèze (département)|Corrèze]]. Une lecture plus fine de ces vidas, et de la Satire de Peire d’Alvernhe qui les a inspirées, laisse entendre qu’il ne fut peut-être pas d’origine si modeste, mais le bâtard du grand seigneur – {{nobr|Ebles {{II}}}} de Ventadour ou de {{nobr|Guillaume {{IX}}}} d’Aquitaine lui-même. William Padden l’assimile à un Bernart, membre de la lignée des Ventadour, qui mourut abbé de Saint-Martin de Tulle. Quoi qu’il en soit de ses origines, il semble bien qu’il devint le disciple de son seigneur, le vicomte {{nobr|Ebles {{II}}}} ”Lo Cantador” qui l’instruisit dans l’art de la composition lyrique dite ”trobar”. Il aurait composé ses premiers chants pour la femme du fils de ce seigneur, la Vicomtesse de Ventadour, Marguerite de Turenne, ce qui lui valut d’être chassé du château par le Vicomte {{nobr|Ebles {{III}}}}, jaloux qui de plus répudia son épouse. Ses pas le menèrent à [[Montluçon]] puis à [[Toulouse]].
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Il fut ensuite accueilli à la cour d'[[Aliénor d’Aquitaine]], Duchesse d’Aquitaine et de Gascogne, dont il devint amoureux. En 1152 devenue l’épouse du roi {{nobr|Henri {{II}}}} Plantagenet, duc de Normandie et comte d’Anjou, elle suivit son mari en Angleterre peut-être accompagnée par Bernart de Ventadour qui aurait assisté au couronnement du Roi d’Angleterre en 1154. Il revint dans le [[Comté de Toulouse]] et dépité, passa au service de [[Raymond V de Toulouse|Raymond {{V}} de Toulouse]] puis on le trouva à Narbonne et, selon sa ”[[Vida (biographie)|vida]]”, il finit par rejoindre l’ordre de l’abbaye de Dalon après la mort du comte de Toulouse en 1194. Il y termine sa vie en ayant abandonné la création de chansons et renoncé aux plaisirs du siècle.
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Il fut ensuite accueilli à la cour d'[[Aliénor d’Aquitaine]], Duchesse d’Aquitaine et de Gascogne, dont il devint amoureux. En 1152 devenue l’épouse du roi {{nobr|Henri {{II}}}} Plantagenet, duc de Normandie et comte d’Anjou, elle suivit son mari en Angleterre peut-être accompagnée par Bernart de Ventadour qui aurait assisté au couronnement du Roi d’Angleterre en 1154. Il revint dans le [[Comté de Toulouse]] et dépité, passa au service de [[Raymond V de Toulouse|Raymond {{V}} de Toulouse]] puis on le trouva à Narbonne et, selon sa ”[[Vida (biographie)|vida]]”, il finit par rejoindre l’ordre de l’abbaye de Dalon après la mort du comte de Toulouse en 1194. Il y termine sa vie en ayant abandonné la création de chansons et renoncé aux plaisirs du siècle.
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