Déportés guadeloupéens et haïtiens en Corse

Ces déportés, dont [[Jean-Baptiste Mills]] [[Mulâtre]], un des premiers Afro-descendants député élu à la [[Convention]] le {{date-|23|septembre|1793}} (mort à Bastia le {{date-|7|décembre|1806}})<ref>[https://www.ghcaraibe.org/articles/2012-art25.pdf Pierre Bardin, Règles d’élections à la Convention et patrimoine des députés des colonies ”Généalogie et Histoire de la Caraïbe”]</ref>, [[Jean-Louis Annecy]] député de Saint-Domingue (mort en 1807)<ref>[https://www.google.fr/books/edition/Les_officiers_de_couleur_dans_les_armée/nMHyBK5gEtYC?hl=fr&gbpv=1&dq=Légion%20Saint-George%20%2B%20Ile%20d%27Aix&pg=PP1&printsec=frontcover&bsq=Corse Bernard Gainot, Les officiers de couleur dans les armées de la République et de l’Empire (1792-1815) – de l’esclavage à la condition militaire dans les Antilles françaises – Karthala, 2007] (vue partielle sur Google Livres) </ref> et de nombreux officiers supérieurs, sont installés sans vêtements et enchaînés dans un monastère d’Ajaccio reconverti en camp.

Ces déportés, dont [[Jean-Baptiste Mills]] [[Mulâtre]], un des premiers Afro-descendants député élu à la [[Convention]] le {{date-|23|septembre|1793}} (mort à Bastia le {{date-|7|décembre|1806}})<ref>[https://www.ghcaraibe.org/articles/2012-art25.pdf Pierre Bardin, Règles d’élections à la Convention et patrimoine des députés des colonies ”Généalogie et Histoire de la Caraïbe”]</ref>, [[Jean-Louis Annecy]] député de Saint-Domingue (mort en 1807)<ref>[https://www.google.fr/books/edition/Les_officiers_de_couleur_dans_les_armée/nMHyBK5gEtYC?hl=fr&gbpv=1&dq=Légion%20Saint-George%20%2B%20Ile%20d%27Aix&pg=PP1&printsec=frontcover&bsq=Corse Bernard Gainot, Les officiers de couleur dans les armées de la République et de l’Empire (1792-1815) – de l’esclavage à la condition militaire dans les Antilles françaises – Karthala, 2007] (vue partielle sur Google Livres) </ref> et de nombreux officiers supérieurs, sont installés sans vêtements et enchaînés dans un monastère d’Ajaccio reconverti en camp.

Ces Guadeloupéens et Haïtiens participent à la construction de la route entre [[Ajjacio]] et [[Bastia]] classée [[route royale]] en [[1836]] puis [[route nationale 193]] et aujourd’hui route 20 et route 21 entre [[Ajaccio]] et [[Bastia]] et participer aux travaux des Forts corses (Napoléon par la construction de cette route entendait casser les séditions des insulaires)

Ces Guadeloupéens et Haïtiens participent à la construction de la route entre [[Ajaccio]] et [[Bastia]] classée [[route royale]] en [[1836]] puis [[route nationale 193]] et aujourd’hui route 20 et route 21 entre [[Ajaccio]] et [[Bastia]] et participer aux travaux des Forts corses (Napoléon par la construction de cette route entendait casser les séditions des insulaires)

Ils sont mis au travail, été comme hiver pour construire la route entre Ajaccio et Bastia dans la région très escarpée du col de Vizzavona, où ils sont aussi affectés au transport des grands arbres (pin laricio) de la forêt de Vizzavona (pins pour les mâts de bâteaux)

Ils sont mis au travail, été comme hiver pour construire la route entre Ajaccio et Bastia dans la région très escarpée du col de Vizzavona, où ils sont aussi affectés au transport des grands arbres (pin laricio) de la forêt de Vizzavona (pins pour les mâts de bâteaux)