États-Unis
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Aux [[États-Unis]], où les tensions sont fortes entre les personnes sensibles à l’environnement planétaire et les acteurs du [[déni du réchauffement climatique|déni de la gravité du changement climatique]] et de l’effondrement de la biodiversité, la solastalgie semble être un nouveau mal du siècle, elle n’est pas présente dans le plus récent [[Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux|”Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux”]]”,” le [[DSM-5]] qui date de 2013. Cependant, La solastalgie est reconnue depuis 2017, par l’Association américaine de psychologie comme étant un trouble mentaux<ref>{{Lien web |titre=ASSOCIATION AMÉRICAINE DE PSYCHIATRIE, Mental health and our changing climate : impacts, implications and guidance, 2017, 70p, https://www.apa.org/news/press/releases/2017/03/mental-health-climate.pdf |url=https://www.apa.org/news/press/releases/2017/03/mental-health-climate.pdf,}}</ref>.
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Aux [[États-Unis]], où les tensions sont fortes entre les personnes sensibles à l’environnement planétaire et les acteurs du [[déni du réchauffement climatique|déni de la gravité du changement climatique]] et de l’effondrement de la biodiversité, la solastalgie semble être un nouveau mal du siècle, elle n’est pas présente dans le plus récent [[Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux|”Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux”]]”,” le [[DSM-5]] qui date de 2013. Cependant, La solastalgie est reconnue depuis 2017, par [[American Psychological Association|l’Association américaine de psychologie]] comme étant un trouble mentaux<ref>{{Lien web |titre=ASSOCIATION AMÉRICAINE DE PSYCHIATRIE, Mental health and our changing climate : impacts, implications and guidance, 2017, 70p, https://www.apa.org/news/press/releases/2017/03/mental-health-climate.pdf |url=https://www.apa.org/news/press/releases/2017/03/mental-health-climate.pdf,}}</ref>.
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—-[1] ASSOCIATION AMRICAINE DE PSYCHIATRIE, ”Mental health and ou changing climate : impacts, implications and guidance,” 2017, 70p, <nowiki>https://www.apa.org/news/press/releases/2017/03/mental-health-climate.pdf</nowiki>, page consulté le 20 novembre 2021Une étude qualitative a porté sur des habitants de la région des Grands Lacs. Aucun n’était impliqué dans une forme quelconque d’activité environnementale. L’enquête a montré que le changement et la dégradation de l’environnement naturel induisent une forte préoccupation pour l’environnement et un effet de « deuil » conduisant à un moindre engagement et à une apparente apathie (mais qui n’est pas réelle)<ref name=”Lertzman2013″>{{en}} R. Lertzman, « {{lang|en|The myth of apathy}} », ”in” Sally Weintrobe (Ed.), ”{{lang|en|Engaging with climate change: Psychoanalytic and interdisciplinary perspectives}}”, 2013, ({{p.|117-133}}), Londres et New York, Routledge.</ref>. Selon Janet Lewis ({{date-|avril 2018}}) {{Citation|ce phénomène de repli en réponse à des sentiments difficiles face aux changements environnementaux peut masquer la prévalence réelle de la détresse liée au climat}}<ref name=”Lewis2019″>Lewis J (2019) ”The Psychic Impacts of Chronic Climate-Change Stress” ([https://www.climatepsychiatry.org/psychic-impacts résumé])</ref>.
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—-[1] ASSOCIATION AMRICAINE DE PSYCHIATRIE, ”Mental health and ou changing climate : impacts, implications and guidance,” 2017, 70p, <nowiki>https://www.apa.org/news/press/releases/2017/03/mental-health-climate.pdf</nowiki>, page consulté le 20 novembre 2021Une étude qualitative a porté sur des habitants de la région des Grands Lacs. Aucun n’était impliqué dans une forme quelconque d’activité environnementale. L’enquête a montré que le changement et la dégradation de l’environnement naturel induisent une forte préoccupation pour l’environnement et un effet de « deuil » conduisant à un moindre engagement et à une apparente apathie (mais qui n’est pas réelle)<ref name=”Lertzman2013″>{{en}} R. Lertzman, « {{lang|en|The myth of apathy}} », ”in” Sally Weintrobe (Ed.), ”{{lang|en|Engaging with climate change: Psychoanalytic and interdisciplinary perspectives}}”, 2013, ({{p.|117-133}}), Londres et New York, Routledge.</ref>. Selon Janet Lewis ({{date-|avril 2018}}) {{Citation|ce phénomène de repli en réponse à des sentiments difficiles face aux changements environnementaux peut masquer la prévalence réelle de la détresse liée au climat}}<ref name=”Lewis2019″>Lewis J (2019) ”The Psychic Impacts of Chronic Climate-Change Stress” ([https://www.climatepsychiatry.org/psychic-impacts résumé])</ref>.
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