Léman – TechWatch

Histoire de la navigation : ajout et précision

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	Dès le {{s-\|XV}}, les archives de [[Histoire de la Savoie de 1416 à 1792\|Savoie]] mentionnent la présence de barques sur le Léman. Largement inspirées par l’architecture des [[Galère (navire)\|galères]] qui les ont précédées sur le lac, les [[Barque du Léman\|barques du Léman]] sont de grands bateaux à [[voiles latines]]. Leur principale période d’activité est le {{s-\|XIX}} et le début du {{s-\|XX}} où elles transportent souvent des chargements de pierres depuis les carrières de [[Meillerie]] vers [[Genève]]<ref>Pierre Duchoud : Le temps des barques, Cabédita 1998, {{ISBN\|2-88295-235-X}}.</ref>. Actuellement cinq [[Barque du Léman\|barques du Léman]] naviguent sur le lac : deux barques préservées et trois [[Réplique de bateau\|répliques]]<ref>[https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/securite-en-mer/naufrage/la-barque-du-leman-la-demoiselle-sauvee-in-extremis-5c69f128-7263-11e9-b01b-8918e703e937 Site /voilesetvoiliers.ouest-france.fr, page “La barque du Léman la Demoiselle, sauvée in extremis”], consulté le 30 janvier 2020].</ref>{{,}}<ref>[https://www.barquelasavoie.com/barque-du-leman Site barquelasavoie.com, page d’accueil], consulté le 30 janvier 2020].</ref>.		Dès le {{s-\|XV}}, les archives de [[Histoire de la Savoie de 1416 à 1792\|Savoie]] mentionnent la présence de barques sur le Léman. Largement inspirées par l’architecture des [[Galère (navire)\|galères]] qui les ont précédées sur le lac, les [[Barque du Léman\|barques du Léman]] sont de grands bateaux à [[voiles latines]]. Leur principale période d’activité est le {{s-\|XIX}} et le début du {{s-\|XX}} où elles transportent souvent des chargements de pierres depuis les carrières de [[Meillerie]] vers [[Genève]]<ref>Pierre Duchoud : Le temps des barques, Cabédita 1998, {{ISBN\|2-88295-235-X}}.</ref>. Actuellement cinq [[Barque du Léman\|barques du Léman]] naviguent sur le lac : deux barques préservées et trois [[Réplique de bateau\|répliques]]<ref>[https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/securite-en-mer/naufrage/la-barque-du-leman-la-demoiselle-sauvee-in-extremis-5c69f128-7263-11e9-b01b-8918e703e937 Site /voilesetvoiliers.ouest-france.fr, page “La barque du Léman la Demoiselle, sauvée in extremis”], consulté le 30 janvier 2020].</ref>{{,}}<ref>[https://www.barquelasavoie.com/barque-du-leman Site barquelasavoie.com, page d’accueil], consulté le 30 janvier 2020].</ref>.

−	À partir du {{date\|18 juin 1823\|en Suisse}}, pour la première fois en Suisse, un [[bateau à vapeur]] fait son apparition : le ”[[Guillaume Tell (bateau, 1823)\|Guillaume Tell]]”<ref name=meh>Mehdi-Stéphane Prin, [http://www.24heures.ch/vaud-regions/1823-un-vapeur-change-le-Leman/story/22963911 1823: un vapeur change le Léman], 24 heures, le {{date-\|27 mars 2012}}.</ref>. Construit par une entreprise bordelaise avec un moteur venant d’Angleterre, sa mise en service est l’œuvre du consul américain Edward Church, qui y voyait un moyen de promouvoir cette invention de son compatriote [[Robert Fulton\|Fulton]]. Avec ses {{unité\|23\|mètres}} pour {{nombre\|200\|places}} et une vitesse de {{unité\|13\|km/h}}, il permet de relier Genève à Lausanne en {{heure\|6\|durée=oui}}, à comparer avec la journée de voyage nécessaire pour faire le trajet en diligence ~~dite~~ malle-poste<ref>[https://geneva-partners.ch/diligence-suisse/ Site geneva-partners.ch, page “Voyage dans la Suisse d’autrefois: Genève-Zurich en 34 heures”], consulté le 30 octobre 2021.</ref>.	+	À partir du {{date\|18 juin 1823\|en Suisse}}, pour la première fois en Suisse, un [[bateau à vapeur]] fait son apparition : le ”[[Guillaume Tell (bateau, 1823)\|Guillaume Tell]]”<ref name=meh>Mehdi-Stéphane Prin, [http://www.24heures.ch/vaud-regions/1823-un-vapeur-change-le-Leman/story/22963911 1823: un vapeur change le Léman], 24 heures, le {{date-\|27 mars 2012}}.</ref>. Construit par une entreprise bordelaise avec un moteur venant d’Angleterre, sa mise en service est l’œuvre du consul américain Edward Church, qui y voyait un moyen de promouvoir cette invention de son compatriote [[Robert Fulton\|Fulton]]. Avec ses {{unité\|23\|mètres}} pour {{nombre\|200\|places}} et une vitesse de {{unité\|13\|km/h}}, il permet de relier Genève à Lausanne en {{heure\|6\|durée=oui}}, à comparer avec la journée de voyage nécessaire pour faire le trajet en diligence dénommée [[malle-poste]] avec une dizaine de personnes à bord<ref>[https://geneva-partners.ch/diligence-suisse/ Site geneva-partners.ch, page “Voyage dans la Suisse d’autrefois: Genève-Zurich en 34 heures”], consulté le 30 octobre 2021.</ref>.

	Cette innovation rencontre un grand succès et voit apparaître des concurrents. En 1824, les Genevois mettent en service le Winkelried tandis que les Lausannois lancent le Léman ({{nombre\|500\|places}}, {{unité\|18\|km/h}}) en 1826<ref name=meh/>. Le « Guillaume Tell » quitte le service en 1836 pour laisser la place à des bateaux plus grands et plus rapides avec une coque en fer et non en bois. C’est la grande époque des bateaux à vapeur qui ne commence à s’achever qu’avec l’arrivée progressive des trains à partir de [[1855]]. Ce nouveau concurrent pousse les sociétés de navigation à s’entendre, ce qui aboutit finalement à la fondation de la [[compagnie générale de navigation]] (CGN) en 1873<ref>{{Lien web\|url=http://www.cgn.ch/index.php/plain_site/compagnie/historique\|titre=Historique de la CGN\|site=cgn.ch\|consulté le=30 janvier 2020}}.</ref>.		Cette innovation rencontre un grand succès et voit apparaître des concurrents. En 1824, les Genevois mettent en service le Winkelried tandis que les Lausannois lancent le Léman ({{nombre\|500\|places}}, {{unité\|18\|km/h}}) en 1826<ref name=meh/>. Le « Guillaume Tell » quitte le service en 1836 pour laisser la place à des bateaux plus grands et plus rapides avec une coque en fer et non en bois. C’est la grande époque des bateaux à vapeur qui ne commence à s’achever qu’avec l’arrivée progressive des trains à partir de [[1855]]. Ce nouveau concurrent pousse les sociétés de navigation à s’entendre, ce qui aboutit finalement à la fondation de la [[compagnie générale de navigation]] (CGN) en 1873<ref>{{Lien web\|url=http://www.cgn.ch/index.php/plain_site/compagnie/historique\|titre=Historique de la CGN\|site=cgn.ch\|consulté le=30 janvier 2020}}.</ref>.

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	Dès le {{s-\|XV}}, les archives de [[Histoire de la Savoie de 1416 à 1792\|Savoie]] mentionnent la présence de barques sur le Léman. Largement inspirées par l’architecture des [[Galère (navire)\|galères]] qui les ont précédées sur le lac, les [[Barque du Léman\|barques du Léman]] sont de grands bateaux à [[voiles latines]]. Leur principale période d’activité est le {{s-\|XIX}} et le début du {{s-\|XX}} où elles transportent souvent des chargements de pierres depuis les carrières de [[Meillerie]] vers [[Genève]]<ref>Pierre Duchoud : Le temps des barques, Cabédita 1998, {{ISBN\|2-88295-235-X}}.</ref>. Actuellement cinq [[Barque du Léman\|barques du Léman]] naviguent sur le lac : deux barques préservées et trois [[Réplique de bateau\|répliques]]<ref>[https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/securite-en-mer/naufrage/la-barque-du-leman-la-demoiselle-sauvee-in-extremis-5c69f128-7263-11e9-b01b-8918e703e937 Site /voilesetvoiliers.ouest-france.fr, page “La barque du Léman la Demoiselle, sauvée in extremis”], consulté le 30 janvier 2020].</ref>{{,}}<ref>[https://www.barquelasavoie.com/barque-du-leman Site barquelasavoie.com, page d’accueil], consulté le 30 janvier 2020].</ref>.		Dès le {{s-\|XV}}, les archives de [[Histoire de la Savoie de 1416 à 1792\|Savoie]] mentionnent la présence de barques sur le Léman. Largement inspirées par l’architecture des [[Galère (navire)\|galères]] qui les ont précédées sur le lac, les [[Barque du Léman\|barques du Léman]] sont de grands bateaux à [[voiles latines]]. Leur principale période d’activité est le {{s-\|XIX}} et le début du {{s-\|XX}} où elles transportent souvent des chargements de pierres depuis les carrières de [[Meillerie]] vers [[Genève]]<ref>Pierre Duchoud : Le temps des barques, Cabédita 1998, {{ISBN\|2-88295-235-X}}.</ref>. Actuellement cinq [[Barque du Léman\|barques du Léman]] naviguent sur le lac : deux barques préservées et trois [[Réplique de bateau\|répliques]]<ref>[https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/securite-en-mer/naufrage/la-barque-du-leman-la-demoiselle-sauvee-in-extremis-5c69f128-7263-11e9-b01b-8918e703e937 Site /voilesetvoiliers.ouest-france.fr, page “La barque du Léman la Demoiselle, sauvée in extremis”], consulté le 30 janvier 2020].</ref>{{,}}<ref>[https://www.barquelasavoie.com/barque-du-leman Site barquelasavoie.com, page d’accueil], consulté le 30 janvier 2020].</ref>.

−	À partir du {{date\|18 juin 1823\|en Suisse}}, pour la première fois en Suisse, un [[bateau à vapeur]] fait son apparition : le ”[[Guillaume Tell (bateau, 1823)\|Guillaume Tell]]”<ref name=meh>Mehdi-Stéphane Prin, [http://www.24heures.ch/vaud-regions/1823-un-vapeur-change-le-Leman/story/22963911 1823: un vapeur change le Léman], 24 heures, le {{date-\|27 mars 2012}}.</ref>. Construit par une entreprise bordelaise avec un moteur venant d’Angleterre, sa mise en service est l’œuvre du consul américain Edward Church, qui y voyait un moyen de promouvoir cette invention de son compatriote [[Robert Fulton\|Fulton]]. Avec ses {{unité\|23\|mètres}} pour {{nombre\|200\|places}} et une vitesse de {{unité\|13\|km/h}}, il permet de relier Genève à Lausanne en {{heure\|6\|durée=oui}}, à comparer avec la journée de voyage nécessaire pour faire le trajet en diligence ~~dite~~ malle-poste<ref>[https://geneva-partners.ch/diligence-suisse/ Site geneva-partners.ch, page “Voyage dans la Suisse d’autrefois: Genève-Zurich en 34 heures”], consulté le 30 octobre 2021.</ref>.	+	À partir du {{date\|18 juin 1823\|en Suisse}}, pour la première fois en Suisse, un [[bateau à vapeur]] fait son apparition : le ”[[Guillaume Tell (bateau, 1823)\|Guillaume Tell]]”<ref name=meh>Mehdi-Stéphane Prin, [http://www.24heures.ch/vaud-regions/1823-un-vapeur-change-le-Leman/story/22963911 1823: un vapeur change le Léman], 24 heures, le {{date-\|27 mars 2012}}.</ref>. Construit par une entreprise bordelaise avec un moteur venant d’Angleterre, sa mise en service est l’œuvre du consul américain Edward Church, qui y voyait un moyen de promouvoir cette invention de son compatriote [[Robert Fulton\|Fulton]]. Avec ses {{unité\|23\|mètres}} pour {{nombre\|200\|places}} et une vitesse de {{unité\|13\|km/h}}, il permet de relier Genève à Lausanne en {{heure\|6\|durée=oui}}, à comparer avec la journée de voyage nécessaire pour faire le trajet en diligence dénommée [[malle-poste]] avec une dizaine de personnes à bord<ref>[https://geneva-partners.ch/diligence-suisse/ Site geneva-partners.ch, page “Voyage dans la Suisse d’autrefois: Genève-Zurich en 34 heures”], consulté le 30 octobre 2021.</ref>.

	Cette innovation rencontre un grand succès et voit apparaître des concurrents. En 1824, les Genevois mettent en service le Winkelried tandis que les Lausannois lancent le Léman ({{nombre\|500\|places}}, {{unité\|18\|km/h}}) en 1826<ref name=meh/>. Le « Guillaume Tell » quitte le service en 1836 pour laisser la place à des bateaux plus grands et plus rapides avec une coque en fer et non en bois. C’est la grande époque des bateaux à vapeur qui ne commence à s’achever qu’avec l’arrivée progressive des trains à partir de [[1855]]. Ce nouveau concurrent pousse les sociétés de navigation à s’entendre, ce qui aboutit finalement à la fondation de la [[compagnie générale de navigation]] (CGN) en 1873<ref>{{Lien web\|url=http://www.cgn.ch/index.php/plain_site/compagnie/historique\|titre=Historique de la CGN\|site=cgn.ch\|consulté le=30 janvier 2020}}.</ref>.		Cette innovation rencontre un grand succès et voit apparaître des concurrents. En 1824, les Genevois mettent en service le Winkelried tandis que les Lausannois lancent le Léman ({{nombre\|500\|places}}, {{unité\|18\|km/h}}) en 1826<ref name=meh/>. Le « Guillaume Tell » quitte le service en 1836 pour laisser la place à des bateaux plus grands et plus rapides avec une coque en fer et non en bois. C’est la grande époque des bateaux à vapeur qui ne commence à s’achever qu’avec l’arrivée progressive des trains à partir de [[1855]]. Ce nouveau concurrent pousse les sociétés de navigation à s’entendre, ce qui aboutit finalement à la fondation de la [[compagnie générale de navigation]] (CGN) en 1873<ref>{{Lien web\|url=http://www.cgn.ch/index.php/plain_site/compagnie/historique\|titre=Historique de la CGN\|site=cgn.ch\|consulté le=30 janvier 2020}}.</ref>.