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Menahem « sortit » : Coquille(s)


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{{citation|Menahem est une figure exceptionnelle dans la littérature rabbinique. [Ce vaste ensemble] ne recense aucune loi ou déclaration attachée à son nom<ref>{{harvsp|Knohl|2001|p=90-91}}.</ref>.}} Pour un nombre important de critiques cela confirme que Menahem ne faisait pas partie des sages [[Pharisiens]]<ref name=”Knohl 2001 p.91″/>, dont les successeurs qui ont fini par dominer dans le [[judaïsme]] sont les rédacteurs de la Mishna et du [[Talmud]]<ref>{{harvsp|Mimouni|2012|p=146}}.</ref>. Pour eux, il s’agit d’un élément supplémentaire qui montre que le Menahem des sources rabbiniques est l'[[Essénien]] dont parle [[Flavius Josèphe]]<ref name=”Knohl 2001 p.91″/>. Toutefois selon le [[Talmud]], {{citation|Hillel était d’accord avec Menahem. Menahem est parti, Shammaï est arrivé et ils n’ont plus été d’accord.}} Pour [[Étienne Nodet]], il s’agit d’une preuve supplémentaire que la ”[[halakha]]” (voie) du « babylonien » Hillel était plus proche de celle des Esséniens que de celle du [[Pharisien]] Shammaï<ref name=”Nodet1998_p137″>{{harvsp|Nodet|Taylor|1998|p=137}}.</ref>.
 
{{citation|Menahem est une figure exceptionnelle dans la littérature rabbinique. [Ce vaste ensemble] ne recense aucune loi ou déclaration attachée à son nom<ref>{{harvsp|Knohl|2001|p=90-91}}.</ref>.}} Pour un nombre important de critiques cela confirme que Menahem ne faisait pas partie des sages [[Pharisiens]]<ref name=”Knohl 2001 p.91″/>, dont les successeurs qui ont fini par dominer dans le [[judaïsme]] sont les rédacteurs de la Mishna et du [[Talmud]]<ref>{{harvsp|Mimouni|2012|p=146}}.</ref>. Pour eux, il s’agit d’un élément supplémentaire qui montre que le Menahem des sources rabbiniques est l'[[Essénien]] dont parle [[Flavius Josèphe]]<ref name=”Knohl 2001 p.91″/>. Toutefois selon le [[Talmud]], {{citation|Hillel était d’accord avec Menahem. Menahem est parti, Shammaï est arrivé et ils n’ont plus été d’accord.}} Pour [[Étienne Nodet]], il s’agit d’une preuve supplémentaire que la ”[[halakha]]” (voie) du « babylonien » Hillel était plus proche de celle des Esséniens que de celle du [[Pharisien]] Shammaï<ref name=”Nodet1998_p137″>{{harvsp|Nodet|Taylor|1998|p=137}}.</ref>.
   
L’identification de Menahem de la ”[[Mishna]]” avec l’essénien mentionné par [[Flavius Josèphe]] est en général acceptée<ref>Frédéric Manns, Les enfants de Rébecca: judaïsme et christianisme aux premiers siècles de notre ère, Médiaspaul, 2002, {{p.|78}}.</ref>{{,}}<ref name=”Nodet1998_p137″/>{{,}}<ref name=”Malka p.23″/>{{,}}<ref>{{harvsp|Knohl|2001|p=90-91 et ”passim”}}</ref>{{,}}<ref>Dan Jaffé, Jésus sous la plume des historiens juifs du XXe siècle: approche historique, perspectives historiographiques, analyses méthodologiques, Cerf, 2009, {{p.|204}}.</ref>{{,}}, mais elle est toutefois contestée par [[Mireille Hadas-Lebel]] qui estime que celle-ci ne repose que sur un nom<ref>{{harvsp|Hadas-Lebel|2013|p=35}}.</ref>.
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L’identification de Menahem de la ”[[Mishna]]” avec l’essénien mentionné par [[Flavius Josèphe]] est en général acceptée<ref>Frédéric Manns, Les enfants de Rébecca: judaïsme et christianisme aux premiers siècles de notre ère, Médiaspaul, 2002, {{p.|78}}.</ref>{{,}}<ref name=”Nodet1998_p137″/>{{,}}<ref name=”Malka p.23″/>{{,}}<ref>{{harvsp|Knohl|2001|p=90-91 et ”passim”}}</ref>{{,}}<ref>Dan Jaffé, Jésus sous la plume des historiens juifs du XXe siècle: approche historique, perspectives historiographiques, analyses méthodologiques, Cerf, 2009, {{p.|204}}.</ref>, mais elle est toutefois contestée par [[Mireille Hadas-Lebel]] qui estime que celle-ci ne repose que sur un nom<ref>{{harvsp|Hadas-Lebel|2013|p=35}}.</ref>.
   
 
== Menahem, Messie de Qumran ? ==
 
== Menahem, Messie de Qumran ? ==